Malgré les efforts consentis tant au niveau financier que pour le déploiement des FAMAS en passant par la mise en œuvre des mesures de sûreté, les entreprises n'ont pas jugé utile de mobiliser leur personnel et le matériel indispensable à l'exécution des travaux. Or, le bassin du fleuve Niger, avec ses potentialités, constitue un enjeu majeur de développement socio-économique de la sous-région en général, du Mali et de la partie nord du pays en particulier. Il est impérieux d'y engager d'importants programmes d'aménagement pour inverser les tendances actuelles de dégradation qui l'ont fortement marqué, justifiant du coup le projet d'aménagement de Taoussa dont les impacts positifs attendus feront des régions du nord un véritable pôle de développement.
L'aménagement du barrage de Taoussa et les travaux connexes se traduiront par l'absorption de la quasi-totalité de la main d'œuvre de la zone tout en assurant l'autosuffisance alimentaire de ladite zone, une croissance de près de 3% du cheptel, la production de 7 800 tonnes de poissons par an et de 118 GWh/an pour couvrir une partie des besoins en énergie de la zone.
A moyen et long termes, le taux d'activités de la population rurale passera de 42% à 97% avec des revenus monétaires passant de 50.000 F CFA à 500.000 F CFA par famille. C'est dans cette perspective que la poursuite de l'accompagnement technique et financier des PTF est sollicitée pour la réalisation de cet important projet déterminant pour la paix et le développement durable.
Ce projet, selon le ministre Malick Alhousséini, est fortement attendu par les populations qui y fondent assez d'espoirs. Il contribuera à la cohésion et marquera un nouveau départ pour la transformation des régions du nord tant sur le plan économique que social. C’est pourquoi, le gouvernement compte sur l’engagement des PTF pour la poursuite des travaux de ce chantier.
Youssef Ibrahim
L'aménagement du barrage de Taoussa et les travaux connexes se traduiront par l'absorption de la quasi-totalité de la main d'œuvre de la zone tout en assurant l'autosuffisance alimentaire de ladite zone, une croissance de près de 3% du cheptel, la production de 7 800 tonnes de poissons par an et de 118 GWh/an pour couvrir une partie des besoins en énergie de la zone.
A moyen et long termes, le taux d'activités de la population rurale passera de 42% à 97% avec des revenus monétaires passant de 50.000 F CFA à 500.000 F CFA par famille. C'est dans cette perspective que la poursuite de l'accompagnement technique et financier des PTF est sollicitée pour la réalisation de cet important projet déterminant pour la paix et le développement durable.
Ce projet, selon le ministre Malick Alhousséini, est fortement attendu par les populations qui y fondent assez d'espoirs. Il contribuera à la cohésion et marquera un nouveau départ pour la transformation des régions du nord tant sur le plan économique que social. C’est pourquoi, le gouvernement compte sur l’engagement des PTF pour la poursuite des travaux de ce chantier.
Youssef Ibrahim