La France entend concrétiser l’engagement pris en novembre 2017 à Ouagadougou par le président de la République française, Emmanuel Macron, en vue d’accompagner la révolution de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Afrique. C’est dans ce cadre que sera lancée ce vendredi, l’Initiative Choose Africa. Ce sera en présence de Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie et des Finances et son homologue sénégalais, Amadou Ba.
Cette initiative française est mise en œuvre par l’Agence française de développement (Afd) et coordonnée par Proparco, en faveur des Tpe, Pme et start-up en Afrique. Elle vise à accompagner d’ici 2022 plus de 10 mille start-up et Pme africaines. «C’est un programme ambitieux et inédit qui va se déployer sur quatre ans. Son objectif est d’accompagner 10 mille entreprises africaines d’ici à 2022, dont 600 en fonds propre », a expliqué ce mercredi, Pierre Maspoli, représentant de Proparco au Bureau de l’Afd à Dakar. Selon lui, ce sont près de 1640 milliards de FCFA qui sont prévus pour le financement de cette initiative. Il est ainsi prévu 656 milliards de FCFA en fonds propres à travers des investissements directs dans des entreprises ou via des investissements dans des fonds de capital-investissement orientés vers les Pme et 984 milliards de FCFA en lignes de crédit et garanties accordées aux banques locales et dédiées aux Pme ou garanties accordées aux banques pour couvrir le risque Pme.
Il a souligné que seules 20 % des Pme en Afrique ont accès au prêt bancaire et 87 % des start-up n’ont accès à aucun financement. Pour permettre à ces petites entreprises de se lancer, de se développer et de prospérer, explique-t-il, il est indispensable de leur proposer des financements diversifiés et adaptés à leur stade de développement.
Selon Laurence Hart, représentante de l’Afd à Dakar, tous les secteurs d’activités en dehors de ceux du pétrole et des hydrocarbures, sont éligibles dans cette initiative avec un accent particulier sur le numérique.
«Tous les outils de l’Afd et de sa filiale consacrée au secteur privé, Proparco, seront mobilisés au profit des entreprises africaines, de l’investissement en capital-risque destiné aux start-up au capital-investissement pour les Pme en croissance, en passant par le financement des institutions financières locales et le soutien à l’écosystème local », lit-on dans un communiqué de presse.
Adou FAYE
Cette initiative française est mise en œuvre par l’Agence française de développement (Afd) et coordonnée par Proparco, en faveur des Tpe, Pme et start-up en Afrique. Elle vise à accompagner d’ici 2022 plus de 10 mille start-up et Pme africaines. «C’est un programme ambitieux et inédit qui va se déployer sur quatre ans. Son objectif est d’accompagner 10 mille entreprises africaines d’ici à 2022, dont 600 en fonds propre », a expliqué ce mercredi, Pierre Maspoli, représentant de Proparco au Bureau de l’Afd à Dakar. Selon lui, ce sont près de 1640 milliards de FCFA qui sont prévus pour le financement de cette initiative. Il est ainsi prévu 656 milliards de FCFA en fonds propres à travers des investissements directs dans des entreprises ou via des investissements dans des fonds de capital-investissement orientés vers les Pme et 984 milliards de FCFA en lignes de crédit et garanties accordées aux banques locales et dédiées aux Pme ou garanties accordées aux banques pour couvrir le risque Pme.
Il a souligné que seules 20 % des Pme en Afrique ont accès au prêt bancaire et 87 % des start-up n’ont accès à aucun financement. Pour permettre à ces petites entreprises de se lancer, de se développer et de prospérer, explique-t-il, il est indispensable de leur proposer des financements diversifiés et adaptés à leur stade de développement.
Selon Laurence Hart, représentante de l’Afd à Dakar, tous les secteurs d’activités en dehors de ceux du pétrole et des hydrocarbures, sont éligibles dans cette initiative avec un accent particulier sur le numérique.
«Tous les outils de l’Afd et de sa filiale consacrée au secteur privé, Proparco, seront mobilisés au profit des entreprises africaines, de l’investissement en capital-risque destiné aux start-up au capital-investissement pour les Pme en croissance, en passant par le financement des institutions financières locales et le soutien à l’écosystème local », lit-on dans un communiqué de presse.
Adou FAYE