Selon Dhaneshwar Ghura qui a conduit la mission , la croissance économique régionale a dû dépasser 6% en 2017 pour la sixième année consécutive, en dépit de chocs négatifs des termes de l’échange et de préoccupations sécuritaires.
L’inflation est restée faible, y compris en raison d’une bonne production agricole. Toutefois, les déséquilibres internes et externes ont persisté. Le déficit budgétaire consolidé est estimé à 4,6% du PIB en 2017, le même niveau qu’en 2016. Ce déficit et des termes de l’échange défavorables ont contribué à une hausse du déficit du compte courant extérieur.
La dette publique s’est accrue et le service de la dette demeure élevé, du fait des larges déficits budgétaires et des opérations des Trésors nationaux. La couverture des réserves de change à fin 2017 s’est stabilisée à environ 4 mois d’importations, du fait d’émissions d’Eurobonds par la Côte d’Ivoire, le Sénégal, et la BOAD.
«Les perspectives de croissance restent favorables mais sont sujettes à des risques défavorables. La croissance économique devrait rester supérieure à 6% sur le moyen terme, sous l’hypothèse cruciale d’une bonne mise en œuvre des programmes d’assainissement budgétaire et des réformes structurelles», indique Dhaneshwar Ghura.
Les principaux risques pesant sur cette perspective incluent des dérapages dans les programmes de consolidations budgétaires, des lenteurs dans la mise en place des réformes structurelles, de nouveaux défis sécuritaires, ainsi que des incertitudes relatives à la croissance mondiale et aux conditions sur les marchés financiers internationaux.
Pathé TOURE
L’inflation est restée faible, y compris en raison d’une bonne production agricole. Toutefois, les déséquilibres internes et externes ont persisté. Le déficit budgétaire consolidé est estimé à 4,6% du PIB en 2017, le même niveau qu’en 2016. Ce déficit et des termes de l’échange défavorables ont contribué à une hausse du déficit du compte courant extérieur.
La dette publique s’est accrue et le service de la dette demeure élevé, du fait des larges déficits budgétaires et des opérations des Trésors nationaux. La couverture des réserves de change à fin 2017 s’est stabilisée à environ 4 mois d’importations, du fait d’émissions d’Eurobonds par la Côte d’Ivoire, le Sénégal, et la BOAD.
«Les perspectives de croissance restent favorables mais sont sujettes à des risques défavorables. La croissance économique devrait rester supérieure à 6% sur le moyen terme, sous l’hypothèse cruciale d’une bonne mise en œuvre des programmes d’assainissement budgétaire et des réformes structurelles», indique Dhaneshwar Ghura.
Les principaux risques pesant sur cette perspective incluent des dérapages dans les programmes de consolidations budgétaires, des lenteurs dans la mise en place des réformes structurelles, de nouveaux défis sécuritaires, ainsi que des incertitudes relatives à la croissance mondiale et aux conditions sur les marchés financiers internationaux.
Pathé TOURE