Pour défendre les populations vivant le long des rails, le collectif ‘’Sauvons les rails’’ vient d’organiser une conférence de presse au carrefour des jeunes de Bamako, sous la présidence de M. Issa Diawara alias « Général opposant »président dudit collectif.
L’arrêt persistant du trafic voyageur constitue une préoccupation sociale. Les riverains sont en détresse car, les économies locales sont paralysées, les familles sont menacées, la pauvreté s’accentue. A cela s’ajoutent le manque d’infrastructures et l’absence de services sociaux de base dans plusieurs localités.
Faisant un bref rappel de l’histoire de la crise qui frappe aujourd’hui les populations riveraines des rails de la région de Kayes, M. Issa Diawara a indiqué que : « A cet effet, depuis 2016 le ‘’train voyageur’’ ne voyage plus. Ce qui occasionne la souffrance des habitants de la zone. Ainsi, le collectif aurait tenté à plusieurs reprises de mener une médiation auprès du ministre de l’Equipement et des Transports ».
« Mais la montagne semble accouchée d’une souris, car le gouvernement ne s’est pas vraiment manifesté pour libérer lesdites populations du joug de l’absence des trains voyageurs », a-t-il laissé entendre. Avant de poursuivre : « Certes, la situation ne semble pas être du beurre à couper, parce que l’histoire retient qu’il aurait eu des barricades au niveau de Mahina à un certain moment donné pour contrer le mouvement du train marchandise ».
Par ailleurs, l’orateur a ajouté que le gouvernement aurait débloqué un fonds de 4,6 milliards de franc CFA à la fois destiné à l’achat de nouvelles locomotives et en même temps de réparer les anciennes. Cependant, a-t-il regretté, une simple visite au niveau du garage des locomotives à Korofina aurait encore permis de vérifier qu’aucune somme ‘ a été versée dans ce sens.
Quant à Mme Fanta Traoré, membre du collectif, elle a dit qu’il est temps de mettre fin au verbalisme au profit des actes concrets. « Le collectif donne comme délai de rigueur au gouvernement d’ici le 31 décembre 2017 que le train voyageur reprenne les rails. Sinon, il fera recours à d’autres moyens pour se faire entendre », a-t-elle averti.
Mahamane Maïga
L’arrêt persistant du trafic voyageur constitue une préoccupation sociale. Les riverains sont en détresse car, les économies locales sont paralysées, les familles sont menacées, la pauvreté s’accentue. A cela s’ajoutent le manque d’infrastructures et l’absence de services sociaux de base dans plusieurs localités.
Faisant un bref rappel de l’histoire de la crise qui frappe aujourd’hui les populations riveraines des rails de la région de Kayes, M. Issa Diawara a indiqué que : « A cet effet, depuis 2016 le ‘’train voyageur’’ ne voyage plus. Ce qui occasionne la souffrance des habitants de la zone. Ainsi, le collectif aurait tenté à plusieurs reprises de mener une médiation auprès du ministre de l’Equipement et des Transports ».
« Mais la montagne semble accouchée d’une souris, car le gouvernement ne s’est pas vraiment manifesté pour libérer lesdites populations du joug de l’absence des trains voyageurs », a-t-il laissé entendre. Avant de poursuivre : « Certes, la situation ne semble pas être du beurre à couper, parce que l’histoire retient qu’il aurait eu des barricades au niveau de Mahina à un certain moment donné pour contrer le mouvement du train marchandise ».
Par ailleurs, l’orateur a ajouté que le gouvernement aurait débloqué un fonds de 4,6 milliards de franc CFA à la fois destiné à l’achat de nouvelles locomotives et en même temps de réparer les anciennes. Cependant, a-t-il regretté, une simple visite au niveau du garage des locomotives à Korofina aurait encore permis de vérifier qu’aucune somme ‘ a été versée dans ce sens.
Quant à Mme Fanta Traoré, membre du collectif, elle a dit qu’il est temps de mettre fin au verbalisme au profit des actes concrets. « Le collectif donne comme délai de rigueur au gouvernement d’ici le 31 décembre 2017 que le train voyageur reprenne les rails. Sinon, il fera recours à d’autres moyens pour se faire entendre », a-t-elle averti.
Mahamane Maïga