La cérémonie s’est déroulée à Kokoyo, hameau d’orpaillage du village de Danga dans la commune rurale de Nouga, situé à 52 km de l’arrondissement de Kangaba et abritant plus de 30.000 âmes. Ainsi, en se rendant dans cette localité, le ministre Tiémoko Sangaré a saisi l’occasion pour présenter la nouvelle politique qui encadrera désormais le travail de l’orpaillage au Mali.
Pratiquée surtout en milieu rural, l’exploitation artisanale attire les jeunes et les femmes du monde rural qui sont pourtant les bras valides pour l’agriculture familiale. Par ailleurs, mal organisée et encadrée, elle entraine d’énormes préjudices environnementaux et humains et un manque à gagner important pour les finances publiques.
Déguerpissements forcés, querelles fratricides, drogue, armes, prostitution et mêmes maladies sexuellement transmissibles y sont légion, plongeant le secteur au cœur d’un malaise social. A cela il faut ajouter l’utilisation de produits chimiques dangereux et l’indiscipline en matière de sécurité des exploitants sans compter la menace à la sécurité nationale.
Conscient de ces réalités, le gouvernement à travers le ministre des Mines s’engage à mettre fin à la pagaille organisée au niveau de l’exploitation traditionnelle de l’or au Mali.
Pour ce faire, il entend opérer un changement qualitatif au niveau de ce secteur à travers des reformes. Le département des Mines a décidé d’accorder une attention particulière à cette activité à travers l’élaboration d’une politique de réorganisation, d’encadrement et de promotion de l’orpaillage, voire la rationalisation du secteur. C’est l’entrée en phase pratique de cette politique qui mobilise le département autour d’une campagne de sensibilisation des acteurs de l’orpaillage.
D’ores et déjà, le ministère des Mines a pris des mesures notamment l’instauration d’une carte d’accès aux sites d’orpaillage. Cédé à 10 000 Francs Cfa, ce document a une validité d’un an.
Par ailleurs, le président de la Fédération des orpailleurs du Mali, Seydou Keita, indique que l’orpaillage mobilise plus d’un million de mineurs artisanaux, répartis sur 350 sites aurifères.
«Compte tenu du fait que la production d’or du secteur informel est difficile à quantifier, les évaluations vont de 4 à 10 tonnes sur 70 tonnes d’or exportées», précise-t-il.
Mahamane MAIGA
Pratiquée surtout en milieu rural, l’exploitation artisanale attire les jeunes et les femmes du monde rural qui sont pourtant les bras valides pour l’agriculture familiale. Par ailleurs, mal organisée et encadrée, elle entraine d’énormes préjudices environnementaux et humains et un manque à gagner important pour les finances publiques.
Déguerpissements forcés, querelles fratricides, drogue, armes, prostitution et mêmes maladies sexuellement transmissibles y sont légion, plongeant le secteur au cœur d’un malaise social. A cela il faut ajouter l’utilisation de produits chimiques dangereux et l’indiscipline en matière de sécurité des exploitants sans compter la menace à la sécurité nationale.
Conscient de ces réalités, le gouvernement à travers le ministre des Mines s’engage à mettre fin à la pagaille organisée au niveau de l’exploitation traditionnelle de l’or au Mali.
Pour ce faire, il entend opérer un changement qualitatif au niveau de ce secteur à travers des reformes. Le département des Mines a décidé d’accorder une attention particulière à cette activité à travers l’élaboration d’une politique de réorganisation, d’encadrement et de promotion de l’orpaillage, voire la rationalisation du secteur. C’est l’entrée en phase pratique de cette politique qui mobilise le département autour d’une campagne de sensibilisation des acteurs de l’orpaillage.
D’ores et déjà, le ministère des Mines a pris des mesures notamment l’instauration d’une carte d’accès aux sites d’orpaillage. Cédé à 10 000 Francs Cfa, ce document a une validité d’un an.
Par ailleurs, le président de la Fédération des orpailleurs du Mali, Seydou Keita, indique que l’orpaillage mobilise plus d’un million de mineurs artisanaux, répartis sur 350 sites aurifères.
«Compte tenu du fait que la production d’or du secteur informel est difficile à quantifier, les évaluations vont de 4 à 10 tonnes sur 70 tonnes d’or exportées», précise-t-il.
Mahamane MAIGA