Selon Abdoul Wahab Diakité, membre du collectif et Président de la coalition malienne Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP), depuis un certain temps, les autorités maliennes ont entrepris la relecture de la loi N°2012-015 du 27 février 2012 portant code minier en République du Mali.
La Fondation pour le Développement au Sahel de concert avec le collectif des organisations de la société civile entend apporter sa contribution à ce processus. Ce qui permettra de parvenir à un code minier de développement qui protège les intérêts de l’Etat et des communautés en harmonie avec les instruments juridiques sous régionaux et régionaux. Lesquels sont la directive minière de la CEDEAO, le code communautaire de l’UEMOA et la vision minière Africaine.
Dans ce cadre et sur financement de la Fondation Ford, la Fondation pour le Développement au Sahel met en œuvre le « Projet plaidoyer pour l’adoption d’un code minier qui consacre 1% du chiffre d’affaires des compagnies au développement local ».
Pour Boubacar Sidiki Sangaré, Directeur exécutif par intérim de la FDS, la société civile malienne a décidé de ne plus laisser le développement local à la seule initiative des compagnies minières. Ce qui suppose que « L’octroi de 1 % du chiffre d’affaires est plus que nécessaire pour promouvoir le développement local ».
Pour ce faire, la FDS entend accompagner les acteurs du collectif pour amener l’Etat à adopter un code minier en vue d’accorder ce taux de 1% aux collectivités locales. En clair, il s’agira de la création d’un fonds de développement local voire communautaire alimenté sur le chiffre d’affaires des compagnies.
Mahamane Maïga
La Fondation pour le Développement au Sahel de concert avec le collectif des organisations de la société civile entend apporter sa contribution à ce processus. Ce qui permettra de parvenir à un code minier de développement qui protège les intérêts de l’Etat et des communautés en harmonie avec les instruments juridiques sous régionaux et régionaux. Lesquels sont la directive minière de la CEDEAO, le code communautaire de l’UEMOA et la vision minière Africaine.
Dans ce cadre et sur financement de la Fondation Ford, la Fondation pour le Développement au Sahel met en œuvre le « Projet plaidoyer pour l’adoption d’un code minier qui consacre 1% du chiffre d’affaires des compagnies au développement local ».
Pour Boubacar Sidiki Sangaré, Directeur exécutif par intérim de la FDS, la société civile malienne a décidé de ne plus laisser le développement local à la seule initiative des compagnies minières. Ce qui suppose que « L’octroi de 1 % du chiffre d’affaires est plus que nécessaire pour promouvoir le développement local ».
Pour ce faire, la FDS entend accompagner les acteurs du collectif pour amener l’Etat à adopter un code minier en vue d’accorder ce taux de 1% aux collectivités locales. En clair, il s’agira de la création d’un fonds de développement local voire communautaire alimenté sur le chiffre d’affaires des compagnies.
Mahamane Maïga