Selon la Direction générale, l’investissement continu de la société Randgold Resources dans notre pays avait montré la voie à suivre et que le développement actuel de nouvelles mines augmenterait la contribution, déjà considérable, de l’industrie minière à l’économie du pays. Pour ce faire, le complexe aurifère de Loulo-Gounkoto est dans une logique d’amélioration. Ce complexe était bien positionné dans l’exécution de son plan d’affaires de 10 ans qui vise une production de plus de 600 000 onces par an. Le ministère des Mines et du Pétrole avait approuvé le développement d’une super fosse à la mine à ciel ouvert de Gounkoto.
La convention minière existante est en cours de révision pour prendre en compte ce nouvel investissement. Ce qui aura un impact réel dans le développement de cette mine. A ce sujet, le directeur régional du groupe pour l’Afrique de l’Ouest, Mahamadou Samaké, a souligné l’importance de maintenir un environnement fiscal et réglementaire capable d’attirer l’investissement et le réinvestissement dans le secteur minier. « Il est donc impératif que l’examen actuel du code minier soit entrepris en tenant compte de cet objectif et que tout changement proposé soit fait en fonction de l’attractivité relative du code par rapport aux pays voisins qui sont en concurrence pour les mêmes dollars dédiés à l’exploration et à l’investissement » a suggéré M. Samaké.
En clair, il s’agira d’élaborer un code minier qui favorise les investissements. Ce qui semble être une préoccupation majeure pour le directeur général du groupe Mark Bristow. Pour lui, le Mali était, à bien des égards, un modèle en matière de code minier comparativement aux autres pays africains et les multiples révisions de son code minier ne réduisent pas sa capacité à attirer les investissements par rapport aux autres pays miniers de la sous-région. Mais, a-t-il dit, ces changements devraient impliquer toutes les parties prenantes et en particulier l’industrie minière qui est plus engagée à faire des investissements que tout autre secteur de l’économie.
Il faut rappeler que le complexe minier Loulo-Gounkoto est l’objet d’un permis d’exploitation d’or qui couvre une superficie de 354 km2. Il est situé au sud du pays, à la frontière avec le Sénégal délimitée par le fleuve Falémé. La société Randgold Resources est propriétaire du permis à 80% et l’Etat malien à 20%.
Mahamane Maïga
La convention minière existante est en cours de révision pour prendre en compte ce nouvel investissement. Ce qui aura un impact réel dans le développement de cette mine. A ce sujet, le directeur régional du groupe pour l’Afrique de l’Ouest, Mahamadou Samaké, a souligné l’importance de maintenir un environnement fiscal et réglementaire capable d’attirer l’investissement et le réinvestissement dans le secteur minier. « Il est donc impératif que l’examen actuel du code minier soit entrepris en tenant compte de cet objectif et que tout changement proposé soit fait en fonction de l’attractivité relative du code par rapport aux pays voisins qui sont en concurrence pour les mêmes dollars dédiés à l’exploration et à l’investissement » a suggéré M. Samaké.
En clair, il s’agira d’élaborer un code minier qui favorise les investissements. Ce qui semble être une préoccupation majeure pour le directeur général du groupe Mark Bristow. Pour lui, le Mali était, à bien des égards, un modèle en matière de code minier comparativement aux autres pays africains et les multiples révisions de son code minier ne réduisent pas sa capacité à attirer les investissements par rapport aux autres pays miniers de la sous-région. Mais, a-t-il dit, ces changements devraient impliquer toutes les parties prenantes et en particulier l’industrie minière qui est plus engagée à faire des investissements que tout autre secteur de l’économie.
Il faut rappeler que le complexe minier Loulo-Gounkoto est l’objet d’un permis d’exploitation d’or qui couvre une superficie de 354 km2. Il est situé au sud du pays, à la frontière avec le Sénégal délimitée par le fleuve Falémé. La société Randgold Resources est propriétaire du permis à 80% et l’Etat malien à 20%.
Mahamane Maïga