Le Premier ministre a adressé ses remerciements au gouvernement canadien et à la firme canadienne «Cowater international» pour leur appui financier et technique à la mise en place du projet PASIE. Soumeylou Boubèye Maïga a rappelé que les objectifs de ce projet cadrent parfaitement avec la vision du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, d’améliorer la gouvernance dans le secteur minier de notre pays afin qu’il contribue à une croissance économique durable et au bien-être de nos populations. «L’importance de ce projet pour notre pays est évidente eu égard à la part du secteur minier dans l’économie nationale.
Le secteur minier contribue pour 70% aux exportations, 25% aux revenus de l’Etat et 8% au produit intérieur brut. Cependant, ces statistiques macroéconomiques ne doivent pas masquer la réalité du déficit de gouvernance au niveau du secteur minier», a-t-il indiqué. Selon le chef du gouvernement, il est loisible de constater que les mécanismes de surveillance du secteur minier n’ont pas suivi le rythme de croissance. «En conséquence, chaque année, des parts importantes de revenus issus des activités extractives font l’objet de déperditions.
De même, les lois et les réglementations du secteur ne prennent pas suffisamment en compte les intérêts de la nation. Aussi, ces lois et réglementations sont-elles souvent ignorées tandis que les communautés et les individus encourent d’importants risques liés aux impacts environnementaux et socio-économiques associés au secteur extractif. C’est pourquoi le gouvernement ne ménagera aucun effort pour la réussite du projet PASIE», a-t-il soutenu.
Par ailleurs, Soumeylou Boubèye dira que le lancement officiel dudit projet, le 18 avril 2017, par le ministre des Mines et du Pétrole et sa présence aujourd’hui avec quatre autres membres du gouvernement à cette cérémonie, constituent une parfaite illustration de cet engagement. Enfin, il a exhorté les participants à des échanges fructueux pour l’accomplissement correct de leurs missions respectives.
Il faut noter que les travaux de cet atelier prendront fin aujourd’hui vendredi.
Mahamane Maïga
Le secteur minier contribue pour 70% aux exportations, 25% aux revenus de l’Etat et 8% au produit intérieur brut. Cependant, ces statistiques macroéconomiques ne doivent pas masquer la réalité du déficit de gouvernance au niveau du secteur minier», a-t-il indiqué. Selon le chef du gouvernement, il est loisible de constater que les mécanismes de surveillance du secteur minier n’ont pas suivi le rythme de croissance. «En conséquence, chaque année, des parts importantes de revenus issus des activités extractives font l’objet de déperditions.
De même, les lois et les réglementations du secteur ne prennent pas suffisamment en compte les intérêts de la nation. Aussi, ces lois et réglementations sont-elles souvent ignorées tandis que les communautés et les individus encourent d’importants risques liés aux impacts environnementaux et socio-économiques associés au secteur extractif. C’est pourquoi le gouvernement ne ménagera aucun effort pour la réussite du projet PASIE», a-t-il soutenu.
Par ailleurs, Soumeylou Boubèye dira que le lancement officiel dudit projet, le 18 avril 2017, par le ministre des Mines et du Pétrole et sa présence aujourd’hui avec quatre autres membres du gouvernement à cette cérémonie, constituent une parfaite illustration de cet engagement. Enfin, il a exhorté les participants à des échanges fructueux pour l’accomplissement correct de leurs missions respectives.
Il faut noter que les travaux de cet atelier prendront fin aujourd’hui vendredi.
Mahamane Maïga