«Nous avons eu des entretiens très productifs sur l’évolution et les perspectives économiques de l’Afrique. La croissance est repartie à la hausse en 2017 et cette reprise devrait se poursuivre en 2018. Toutefois, le taux de croissance par tête reste trop faible et les perspectives présentent d’importants risques à la baisse, dont un brusque durcissement des conditions financières mondiales, un ralentissement plus fort que prévu de la croissance dans les pays avancés et les pays émergents clés, l’aggravation des tensions commerciales et la persistance des problèmes de sécurité.
«Dans ce contexte, nous sommes convenus que la réduction des vulnérabilités macroéconomiques et la promotion de l’investissement privé sont indispensables à la mise en place des fondements pour transformer la reprise actuelle en une période de croissance soutenue et pour accélérer la réalisation des objectifs de développement durable», dit-il.
De même, le gouverneur Tarek Amer note qu’ils ont convenu avec le FMI que le développement des systèmes financiers et la promotion des investissements directs étrangers faciliteraient l’accès du secteur privé au crédit. Le renforcement de l’intégration régionale présente un potentiel immense. Enfin, d’autres initiatives, telles que des partenariats public privé et des zones économiques spéciales, pourraient servir de moteur pour les transformations structurelles, mais la prudence s’impose pour maîtriser les risques budgétaires correspondants».
Le gouverneur Tarek Amer a ajouté ceci: «Nous sommes convenus de la nécessité d’accélérer les réformes structurelles et de faciliter l’accès aux capitaux afin de relever le niveau d’investissement et les taux de croissance à moyen terme, ce qui contribuera à la création d’emplois. Par ses conseils, le FMI peut, le cas échéant, aider les pays à élaborer et mener des mesures d’assainissement des finances publiques porteuses de croissance, qui remédient aux vulnérabilités liées à la dette, propres à chaque pays, tout en préservant les investissements indispensables dans les infrastructures, le capital humain et les autres domaines prioritaires», ajoute-t-il.
Dans ce contexte, fait-il savoir, les pays ont besoin de marges pour assurer un filet de protection sociale adéquat et parer aux menaces pesant sur leur sécurité, en vue de maintenir la cohésion sociale. Et le FMI peut soutenir les efforts visant à donner la priorité aux réformes structurelles, fort des enseignements tirés des réussites enregistrées en matière de diversification, d’amélioration de la compétitivité et de lutte contre la corruption, dont la limitation des flux financiers illicites.
«Nous appelons le FMI à continuer de mettre ses activités de conseil et de renforcement des capacités au service des initiatives régionales et internationales visant à stimuler l’investissement privé et le commerce extérieur ainsi qu’à améliorer la gestion de la dette, et d’aider les pays à tirer parti des possibilités offertes par la numérisation», souligne le gouverneur Tarek Amer
Christine Lagarde a déclaré quand elle que « le FMI continuera de travailler étroitement avec les pays membres africains. Il continuera d’appuyer les efforts déployés par les autorités pour relever les défis macroéconomiques et structurels d’aujourd’hui, ainsi que pour assurer une croissance plus vigoureuse, durable et inclusive».
Pathé TOURE
«Dans ce contexte, nous sommes convenus que la réduction des vulnérabilités macroéconomiques et la promotion de l’investissement privé sont indispensables à la mise en place des fondements pour transformer la reprise actuelle en une période de croissance soutenue et pour accélérer la réalisation des objectifs de développement durable», dit-il.
De même, le gouverneur Tarek Amer note qu’ils ont convenu avec le FMI que le développement des systèmes financiers et la promotion des investissements directs étrangers faciliteraient l’accès du secteur privé au crédit. Le renforcement de l’intégration régionale présente un potentiel immense. Enfin, d’autres initiatives, telles que des partenariats public privé et des zones économiques spéciales, pourraient servir de moteur pour les transformations structurelles, mais la prudence s’impose pour maîtriser les risques budgétaires correspondants».
Le gouverneur Tarek Amer a ajouté ceci: «Nous sommes convenus de la nécessité d’accélérer les réformes structurelles et de faciliter l’accès aux capitaux afin de relever le niveau d’investissement et les taux de croissance à moyen terme, ce qui contribuera à la création d’emplois. Par ses conseils, le FMI peut, le cas échéant, aider les pays à élaborer et mener des mesures d’assainissement des finances publiques porteuses de croissance, qui remédient aux vulnérabilités liées à la dette, propres à chaque pays, tout en préservant les investissements indispensables dans les infrastructures, le capital humain et les autres domaines prioritaires», ajoute-t-il.
Dans ce contexte, fait-il savoir, les pays ont besoin de marges pour assurer un filet de protection sociale adéquat et parer aux menaces pesant sur leur sécurité, en vue de maintenir la cohésion sociale. Et le FMI peut soutenir les efforts visant à donner la priorité aux réformes structurelles, fort des enseignements tirés des réussites enregistrées en matière de diversification, d’amélioration de la compétitivité et de lutte contre la corruption, dont la limitation des flux financiers illicites.
«Nous appelons le FMI à continuer de mettre ses activités de conseil et de renforcement des capacités au service des initiatives régionales et internationales visant à stimuler l’investissement privé et le commerce extérieur ainsi qu’à améliorer la gestion de la dette, et d’aider les pays à tirer parti des possibilités offertes par la numérisation», souligne le gouverneur Tarek Amer
Christine Lagarde a déclaré quand elle que « le FMI continuera de travailler étroitement avec les pays membres africains. Il continuera d’appuyer les efforts déployés par les autorités pour relever les défis macroéconomiques et structurels d’aujourd’hui, ainsi que pour assurer une croissance plus vigoureuse, durable et inclusive».
Pathé TOURE