Selon Madame Soukeyna Kane, ce projet REDISSE est l’un des instruments financés par le Banque Mondiale pour renforcer la sécurité sanitaire, mais il n’est pas le seul. Un Fonds pour Les Urgences Pandémiques (PEF) a aussi été mis en place et a déjà été activé récemment en République Démocratique du Congo. Ces instruments se veulent complémentaires des efforts des gouvernements et des autres partenaires (notamment USAID).
« Les risques d’émergence et de propagation des maladies infectieuses humaines et animales augmentent de façon considérable dans le monde. Ils sont notamment favorisés par le développement des échanges internationaux ; l’émergence et la propagation de nouveaux microbes ; les risques élevés d’émission intentionnelle ou accidentelle de pathogènes dangereux ; et l’acquisition, le développement et l’utilisation terroristes d’agents biologiques » fait-elle savoir.
Dans le monde, fait-elle constater, plus de 80% des pays, dont le Mali, ne répondent pas aux exigences du Règlement sanitaire international (RSI) de 2005 mis en place par l’Organisation mondiale de la santé pour prendre les mesures destinées à prévenir les risques graves pour la santé publique, susceptibles de se propager au-delà des frontières. Les insuffisances portent notamment sur les systèmes de surveillance épidémiologique limitée dans certaines régions, les réticences à partager les informations et les échantillons biologiques, l’émergence de nouveaux pathogènes et le développement de résistances de germes aux antibiotiques, ainsi que le spectre de l’émission intentionnelle ou accidentelle d’agents biologiques.
Par ailleurs, elle a rappelé l’état d’évolution des maladies infectieuses. L’Afrique a connu des urgences de santé publique de portée internationale comme les épidémies de grippes aviaire A/H5N1 et A/H1N1, de maladies à virus Ebola en Afrique de l’Ouest et tout récemment en RDC.
La récente épidémie de la maladie virale Ébola a largement érodé des gains dans la lutte contre la pauvreté ainsi qu’au niveau de la promotion du développement humain et de la croissance économique en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone et dans la région toute entière.
De son côté, le Mali a enregistré des épidémies de dengue (2009), de fièvre de Lassa (2010) et de maladies à virus Ebola (2014). Le pays est parvenu à contrôler ces épidémies, notamment celle du virus Ebola. Mais il devient néanmoins impératif pour le pays de prendre et/ou renforcer les dispositions en conformité avec le RSI afin de pouvoir prévenir, détecter rapidement et répondre efficacement à des épidémies naturelles, accidentelles ou intentionnelles dans un réseau mondial interconnecté.
Pour elle, l’exécution du Projet REDISSE-PHASE III permettra de limiter la propagation des maladies infectieuses chez les êtres humains et les animaux, de se mettre à l’abri de toute agression biologique et de réduire la souffrance, les pertes en vies humaines et animales et les conséquences économiques que cela peut engendrer.
Mahamane Maïga
« Les risques d’émergence et de propagation des maladies infectieuses humaines et animales augmentent de façon considérable dans le monde. Ils sont notamment favorisés par le développement des échanges internationaux ; l’émergence et la propagation de nouveaux microbes ; les risques élevés d’émission intentionnelle ou accidentelle de pathogènes dangereux ; et l’acquisition, le développement et l’utilisation terroristes d’agents biologiques » fait-elle savoir.
Dans le monde, fait-elle constater, plus de 80% des pays, dont le Mali, ne répondent pas aux exigences du Règlement sanitaire international (RSI) de 2005 mis en place par l’Organisation mondiale de la santé pour prendre les mesures destinées à prévenir les risques graves pour la santé publique, susceptibles de se propager au-delà des frontières. Les insuffisances portent notamment sur les systèmes de surveillance épidémiologique limitée dans certaines régions, les réticences à partager les informations et les échantillons biologiques, l’émergence de nouveaux pathogènes et le développement de résistances de germes aux antibiotiques, ainsi que le spectre de l’émission intentionnelle ou accidentelle d’agents biologiques.
Par ailleurs, elle a rappelé l’état d’évolution des maladies infectieuses. L’Afrique a connu des urgences de santé publique de portée internationale comme les épidémies de grippes aviaire A/H5N1 et A/H1N1, de maladies à virus Ebola en Afrique de l’Ouest et tout récemment en RDC.
La récente épidémie de la maladie virale Ébola a largement érodé des gains dans la lutte contre la pauvreté ainsi qu’au niveau de la promotion du développement humain et de la croissance économique en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone et dans la région toute entière.
De son côté, le Mali a enregistré des épidémies de dengue (2009), de fièvre de Lassa (2010) et de maladies à virus Ebola (2014). Le pays est parvenu à contrôler ces épidémies, notamment celle du virus Ebola. Mais il devient néanmoins impératif pour le pays de prendre et/ou renforcer les dispositions en conformité avec le RSI afin de pouvoir prévenir, détecter rapidement et répondre efficacement à des épidémies naturelles, accidentelles ou intentionnelles dans un réseau mondial interconnecté.
Pour elle, l’exécution du Projet REDISSE-PHASE III permettra de limiter la propagation des maladies infectieuses chez les êtres humains et les animaux, de se mettre à l’abri de toute agression biologique et de réduire la souffrance, les pertes en vies humaines et animales et les conséquences économiques que cela peut engendrer.
Mahamane Maïga