Face à la presse le Directeur général de groupe Rangold Ressources, Mark Bristow s’est réjoui de l’état de gestion efficace et efficiente de sa société. A l’en croire elle a réalisé une production record, à moindre coût. M. Bristow affirme que son groupe se porte bien et son apport dans l’économie malienne croît chaque année un peu plus. « En 21 ans d’exercice, cette part de Rangold Ressources dans l’économie nationale atteindrait 2 879 milliards de FCFA. Soit 5,4 milliards de dollars US sous forme d’impôts, de redevances, de salaires et de paiements aux fournisseurs », indique l’opérateur minier Sud-africain.
Au-delà de cette production record ponctuée d’apports financiers, Mark Bristow fait savoir que sa société minière reste confrontée à des difficultés. C’est notamment le cas des orpailleurs «illégaux». Il ne s’agit pas, précise-t-il, des orpailleurs traditionnels qui sont là bien avant Rangold. Mais plutôt des « orpailleurs illégaux » composés généralement d’étrangers, qui n’hésitent pas à utiliser les explosifs et du cyanure.
Par ailleurs, la question récurrente relative à la relecture du code minier actuel du Mali a fait l’objet de commentaires. En témoigne cette vision de Mahamadou Samaké, directeur régional du groupe : « Cette révision doit prendre en compte l’attractivité par rapport aux codes miniers des pays voisinsconcurrents du Mali dans le même secteur ». Pour lui, cela est important pour faire face aux défis inhérents à la mise en valeur et à l’exploitation d’une mine dans un pays confronté à des problèmes d’infrastructures et où, existent les difficultés de trouver des réserves d’or de remplacement.
Mahamane Maïga
Au-delà de cette production record ponctuée d’apports financiers, Mark Bristow fait savoir que sa société minière reste confrontée à des difficultés. C’est notamment le cas des orpailleurs «illégaux». Il ne s’agit pas, précise-t-il, des orpailleurs traditionnels qui sont là bien avant Rangold. Mais plutôt des « orpailleurs illégaux » composés généralement d’étrangers, qui n’hésitent pas à utiliser les explosifs et du cyanure.
Par ailleurs, la question récurrente relative à la relecture du code minier actuel du Mali a fait l’objet de commentaires. En témoigne cette vision de Mahamadou Samaké, directeur régional du groupe : « Cette révision doit prendre en compte l’attractivité par rapport aux codes miniers des pays voisinsconcurrents du Mali dans le même secteur ». Pour lui, cela est important pour faire face aux défis inhérents à la mise en valeur et à l’exploitation d’une mine dans un pays confronté à des problèmes d’infrastructures et où, existent les difficultés de trouver des réserves d’or de remplacement.
Mahamane Maïga