Le premier projet est relatif au Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel, appelé PARIIS, et pour lequel le Mali bénéficie d’un montant total de 25 millions de dollars américains, soit 13,75 milliards de FCFA. Il est composé d’un prêt de 9,17 milliards et d’un don de 4,58 milliards de FCFA pour le financement du PARIIS.
Le PARIIS est le premier projet d’investissement né de l’Initiative pour l’irrigation au Sahel (2iS) annoncée à l’issue du Forum de Haut niveau sur l’irrigation tenu en octobre 2013 à Dakar. Au cours de la rencontre, les Gouvernements des six pays (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) et leurs partenaires ont adopté une déclaration visant à atteindre un million d’hectares irrigués au Sahel à l’horizon 2020. L’enveloppe globale allouée par la Banque mondiale au projet régional pour l’ensemble des six pays est de 170 millions de dollars.
Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Mme Soukeyna Kane, le financement au Mali dans le PARIIS contribuera à « améliorer la capacité des intervenants à développer et gérer l’irrigation et d’accroître les superficies irriguées en suivant une approche régionale basée sur les solutions dans les pays participants du Sahel ». C’est notamment à travers des interventions significatives dans la quasi-totalité des filières agricoles, et dans une approche de ‘développement des chaînes de valeurs’, contribuant ainsi au succès de l’agriculture et de l’agro-industrie dans le Sahel.
Soulignant l’importance du PARIIS, le ministre de l’Economie et des Finances, le Dr. Boubou Cissé, estime que son concept représente un changement majeur dans le processus de développement de l’irrigation au Sahel sur trois points essentiels. Lesquels sont : équilibrer les interventions publiques entre les différents types de systèmes d’irrigation de la région du Sahel afin de permettre une utilisation plus efficace des terres et des ressources en eau ; adopter une approche axée sur le marché et sur le système de production pour le développement de l’irrigation ; et enfin, faire participer les parties prenantes à la planification et à la mise en œuvre du projet.
En outre, le PARIIS vise à remédier aux problèmes récurrents du développement de l’agriculture irrigués, en intensifiant la mise en œuvre d’un programme de développement de l’irrigation dans six pays du Sahel (à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad), grâce au renforcement des capacités institutionnelles et au développement de solutions d’irrigation dans les zones d’intervention sélectionnées dans chacun des pays, souligne-t-il.
Mahamane Maïga
Le PARIIS est le premier projet d’investissement né de l’Initiative pour l’irrigation au Sahel (2iS) annoncée à l’issue du Forum de Haut niveau sur l’irrigation tenu en octobre 2013 à Dakar. Au cours de la rencontre, les Gouvernements des six pays (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) et leurs partenaires ont adopté une déclaration visant à atteindre un million d’hectares irrigués au Sahel à l’horizon 2020. L’enveloppe globale allouée par la Banque mondiale au projet régional pour l’ensemble des six pays est de 170 millions de dollars.
Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Mme Soukeyna Kane, le financement au Mali dans le PARIIS contribuera à « améliorer la capacité des intervenants à développer et gérer l’irrigation et d’accroître les superficies irriguées en suivant une approche régionale basée sur les solutions dans les pays participants du Sahel ». C’est notamment à travers des interventions significatives dans la quasi-totalité des filières agricoles, et dans une approche de ‘développement des chaînes de valeurs’, contribuant ainsi au succès de l’agriculture et de l’agro-industrie dans le Sahel.
Soulignant l’importance du PARIIS, le ministre de l’Economie et des Finances, le Dr. Boubou Cissé, estime que son concept représente un changement majeur dans le processus de développement de l’irrigation au Sahel sur trois points essentiels. Lesquels sont : équilibrer les interventions publiques entre les différents types de systèmes d’irrigation de la région du Sahel afin de permettre une utilisation plus efficace des terres et des ressources en eau ; adopter une approche axée sur le marché et sur le système de production pour le développement de l’irrigation ; et enfin, faire participer les parties prenantes à la planification et à la mise en œuvre du projet.
En outre, le PARIIS vise à remédier aux problèmes récurrents du développement de l’agriculture irrigués, en intensifiant la mise en œuvre d’un programme de développement de l’irrigation dans six pays du Sahel (à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad), grâce au renforcement des capacités institutionnelles et au développement de solutions d’irrigation dans les zones d’intervention sélectionnées dans chacun des pays, souligne-t-il.
Mahamane Maïga