elon un communiqué de presse, dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Économie et des Finances a fait le point sur l’évolution récente de l’économie malienne, rassurante, dans le contexte macro-économique qui prévaut à l’élaboration du budget 2024 caractérisé par une amélioration progressive de la situation sécuritaire et socio-politique avec comme toile de fond la montée en puissance de l’armée nationale, en dépit des effets négatifs de la crise en Ukraine ainsi que de l’embargo illégal et illégitime de la Cedeao et de l’Uemoa imposé au Mali durant 6 mois en 2022.
« Le taux de croissance réelle du Pib estimé à 3,7% en 2022 devrait s’accélérer en 2023 et 2024 pour atteindre respectivement 5,0% et 5,2%. L’inflation qui demeure maitrisée devrait se situer en dessous de la norme communautaire de 3% grâce aux efforts conjugués du gouvernement, des acteurs du monde économique et une bonne campagne agricole », dira le ministre Sanou dans son allocution.
Concernant les premières estimations de l’exécution budgétaire 2022, il a indiqué que la mobilisation des recettes fiscales ressort assez satisfaisante avec un taux de pression fiscale qui se situe à 14,1% du Pib contre une prévision de 14,0%. «L’exécution des dépenses a été contenue dans la limite des dépenses prévues soit 20,4% du Pib contre une prévision de 22,5%. Le niveau du déficit budgétaire est ressorti à 4,7% du Pib nettement meilleur que la prévision de 5,3% », a expliqué le ministre de l’Economie et des Finances.
Pour l'année budgétaire 2023, qui démarre sous de bons auspices, le gouvernement entend maintenir les efforts pour l’amélioration de l’exécution budgétaire à travers le double objectif d’intensification de la mobilisation des ressources intérieures et d’efficacité des dépenses de l'administration, selon le ministre.
Adou Faye
« Le taux de croissance réelle du Pib estimé à 3,7% en 2022 devrait s’accélérer en 2023 et 2024 pour atteindre respectivement 5,0% et 5,2%. L’inflation qui demeure maitrisée devrait se situer en dessous de la norme communautaire de 3% grâce aux efforts conjugués du gouvernement, des acteurs du monde économique et une bonne campagne agricole », dira le ministre Sanou dans son allocution.
Concernant les premières estimations de l’exécution budgétaire 2022, il a indiqué que la mobilisation des recettes fiscales ressort assez satisfaisante avec un taux de pression fiscale qui se situe à 14,1% du Pib contre une prévision de 14,0%. «L’exécution des dépenses a été contenue dans la limite des dépenses prévues soit 20,4% du Pib contre une prévision de 22,5%. Le niveau du déficit budgétaire est ressorti à 4,7% du Pib nettement meilleur que la prévision de 5,3% », a expliqué le ministre de l’Economie et des Finances.
Pour l'année budgétaire 2023, qui démarre sous de bons auspices, le gouvernement entend maintenir les efforts pour l’amélioration de l’exécution budgétaire à travers le double objectif d’intensification de la mobilisation des ressources intérieures et d’efficacité des dépenses de l'administration, selon le ministre.
Adou Faye