Le ministère malien des Mines a déclaré mardi dernier qu’en 2016, les revenus miniers ont augmenté de 1%, c’est-à-dire 247 milliards de francs CFA (454 millions $). Sur la base des données statistiques, les recettes comprennent 163,79 milliards d’impôts, 46,62 milliards de frais de douane, et 36,88 milliards de dividendes et autres.
Selon Mamadou Sidibé, directeur adjoint des statistiques et de la planification au ministère des Mines, cette augmentation des fonds reçus des compagnies minières a été portée par une hausse d’environ 8,5% des prix de l’or, principal produit minier du pays. Cette hausse a compensé la chute des exportations (qui sont passées de 70 tonnes à 67tonnes) et une production qui n’a augmenté que légèrement.
L’essentiel de ces ressources financières ont été obtenues auprès des compagnies minières en. Mais le fait marquant est que le Mali perd sa place de 3ième producteur d’or au profit du Soudan. Ce pays vient après l’Afrique du Sud et le Ghana.
D’ailleurs, le collectif des organisations de la société civile plaide pour l’adoption d’un code minier qui consacre 1% du chiffre d’affaires des compagnies au développement local. Ce qui permettra de parvenir à un code minier de développement qui protège les intérêts de l’Etat et des communautés en harmonie avec les instruments juridiques sous régionaux et régionaux. Lesquels sont la directive minière de la CEDEAO, le code communautaire de l’UEMOA et la vision minière Africaine.
Pour Boubacar Sidiki Sangaré, Directeur exécutif par intérim de la FDS, la société civile malienne a décidé de ne plus laisser le développement local à la seule initiative des compagnies minières.
Mahamane MAIGA
Selon Mamadou Sidibé, directeur adjoint des statistiques et de la planification au ministère des Mines, cette augmentation des fonds reçus des compagnies minières a été portée par une hausse d’environ 8,5% des prix de l’or, principal produit minier du pays. Cette hausse a compensé la chute des exportations (qui sont passées de 70 tonnes à 67tonnes) et une production qui n’a augmenté que légèrement.
L’essentiel de ces ressources financières ont été obtenues auprès des compagnies minières en. Mais le fait marquant est que le Mali perd sa place de 3ième producteur d’or au profit du Soudan. Ce pays vient après l’Afrique du Sud et le Ghana.
D’ailleurs, le collectif des organisations de la société civile plaide pour l’adoption d’un code minier qui consacre 1% du chiffre d’affaires des compagnies au développement local. Ce qui permettra de parvenir à un code minier de développement qui protège les intérêts de l’Etat et des communautés en harmonie avec les instruments juridiques sous régionaux et régionaux. Lesquels sont la directive minière de la CEDEAO, le code communautaire de l’UEMOA et la vision minière Africaine.
Pour Boubacar Sidiki Sangaré, Directeur exécutif par intérim de la FDS, la société civile malienne a décidé de ne plus laisser le développement local à la seule initiative des compagnies minières.
Mahamane MAIGA