La nouvelle mine d’or de Fekola est située à 40 km au Sud-ouest de la ville de Keniéba et à 2 km du village de Fadougou, dans la Région de Kayes. Les travaux ont débuté en 2015 avec la construction du camp permanent, l’excavation de la zone de l’usine et le dégagement de l’aire de stockage des résidus. Le capital est détenu à 90% par la compagnie canadienne B2Gold et l’Etat malien contrôle les 10% restats. Cela a été annoncé au début du projet.
Actuellement, « L’Etat est actionnaire à 20%, ce qui va permettre de booster l’économie nationale. Les premiers essais sont faits 4 mois avant le date butoir. Cela démontre le sérieux de la structure qui respecte ses engagements », a souligné le ministre des Mines et du Pétrole, Pr. Tiémoko Sangaré.
Ce dixième projet de mine aurifère du Mali aurait mobilisés 250 milliards de francs CFA investis par B2Gold pour la construction des infrastructures. D’une durée de vie officielle de 12 ans, la mine devrait produire annuellement 350.000 onces sur les sept premières années soit onze tonnes d’or et 250.000 onces sur les cinq ans qui suivront. Il faut noter que le coût des investissements est estimé à 300 milliards de francs Cfa.
Selon le PDG de la compagnie B2Gold, M. Clive T. Johnson, l’usine traitera 4 millions de tonnes d’or par an. Il est prévu la création de 900 emplois pour son exploitation dont 95% des recrutés seraient des nationaux parmi lesquels 60% originaires de la région. Aussi, il s’engage à faire respecter les normes environnementales.
Le président de la République a mis à profit cette cérémonie d’inauguration pour inviter les responsables de la compagnie B2Gold à tenir leurs promesses. D’un côté, Ibrahim Boubacar Keïta a insisté sur les retombées positives de l’exploitation aurifère dans cette zone où les populations ne devraient pas voguer sur un océan de misères. De l’autre, il a plaidé pour que la compagnie puisse tenir compte de tous les dommages environnementaux, humains et végétaux.
Ce qui signifie que l’or doit briller pour tous les riverains de la mine. Et que l’exploitation soit axée sur le socle de développement durable.
Mahamane Maïga
Actuellement, « L’Etat est actionnaire à 20%, ce qui va permettre de booster l’économie nationale. Les premiers essais sont faits 4 mois avant le date butoir. Cela démontre le sérieux de la structure qui respecte ses engagements », a souligné le ministre des Mines et du Pétrole, Pr. Tiémoko Sangaré.
Ce dixième projet de mine aurifère du Mali aurait mobilisés 250 milliards de francs CFA investis par B2Gold pour la construction des infrastructures. D’une durée de vie officielle de 12 ans, la mine devrait produire annuellement 350.000 onces sur les sept premières années soit onze tonnes d’or et 250.000 onces sur les cinq ans qui suivront. Il faut noter que le coût des investissements est estimé à 300 milliards de francs Cfa.
Selon le PDG de la compagnie B2Gold, M. Clive T. Johnson, l’usine traitera 4 millions de tonnes d’or par an. Il est prévu la création de 900 emplois pour son exploitation dont 95% des recrutés seraient des nationaux parmi lesquels 60% originaires de la région. Aussi, il s’engage à faire respecter les normes environnementales.
Le président de la République a mis à profit cette cérémonie d’inauguration pour inviter les responsables de la compagnie B2Gold à tenir leurs promesses. D’un côté, Ibrahim Boubacar Keïta a insisté sur les retombées positives de l’exploitation aurifère dans cette zone où les populations ne devraient pas voguer sur un océan de misères. De l’autre, il a plaidé pour que la compagnie puisse tenir compte de tous les dommages environnementaux, humains et végétaux.
Ce qui signifie que l’or doit briller pour tous les riverains de la mine. Et que l’exploitation soit axée sur le socle de développement durable.
Mahamane Maïga