Pour le moment (hier mardi ), il ressort que les discutions engagées dans les locaux du Syndicat national des chauffeurs et conducteurs routiers du Mali (Synacor-Mali) entre la direction nationale du transport, le Patronat et les syndicalistes n’ont pas permis aux acteurs de parvenir à un accord. Les deux parties ont du mal à s’accorder sur la question récurrente relative à la mise en œuvre d’une convention collective.
« La question de la mise en œuvre d’une convention collective divise toujours. Aujourd’hui, nous sommes engagés plus que jamais à ramener nos camarades dans leurs droits puisque le manque de plan de carrière a causé de préjudice à plusieurs camarades. Ils ont été licenciés dans les sociétés Star Oïl (13 personnes), Gigyme (6 personnes), Africa Global (3 personnes) et Niangado Transport (7 personnes) », regrette Moctar Dabo, secrétaire général du Synacor.
Cette situation a provoqué une crise de confiance entre autorités et syndicalistes. Les derniers manifestent leur malaise en observant cette grève illimitée. En témoigne cette lamentation poignante du secrétaire général du Synacor : « En mai dernier, le syndicat avait observé une grève illimitée relative à la non mise en œuvre du procès-verbal de conciliation du 23 décembre 2015 comportant 10 points de revendications qui ont fait l’objet d’accord total ».
Et de préciser : « Il s’agit de la relecture de l’arrêté interministériel fixant le nombre et l’implantation de postes de contrôle routier dans le but d’éradiquer les tracasseries routières, la mise en œuvre d’une convention collective, le plan de carrière des chauffeurs et les documents et permis de conduire. Huit mois après les revendications n’ont pas bougé d’un iota ».
Le responsable syndical argue en ces termes : « C’est pourquoi vu la loi n°92-020 du 23 septembre 1992 portant code du travail, les conventions n°87 et 98 de l’OIT ratifiées par notre pays, relatives à la liberté syndicale et au droit d’organisation et de négociation collective, le procès-verbal de conciliation du 23 décembre 2015, le comité exécutif du Synacor a décidé d’observer cette grève illimitée. Et cela jusqu’à l’application immédiate et sans condition des conventions… »
Selon Moctar Dabo, le syndicat est déterminé à aller jusqu’au bout parce que le gouvernement n’a pas été volontariste dans la mise en œuvre des accords obtenus. « Seulement pour les frais de route, ils étaient fixés pour compter du 15 mai 2017, 0,55 % pour le supercarburant, le pétrole lampant, le jet A1 et le gaz butane ; 0,45 % pour le gazole, le DDO et le fuel-oil. Mais les acteurs ne sont jamais conformés aux dispositions de cette lettre circulaire… », a-t-il déploré.
Mahamane Maïga
« La question de la mise en œuvre d’une convention collective divise toujours. Aujourd’hui, nous sommes engagés plus que jamais à ramener nos camarades dans leurs droits puisque le manque de plan de carrière a causé de préjudice à plusieurs camarades. Ils ont été licenciés dans les sociétés Star Oïl (13 personnes), Gigyme (6 personnes), Africa Global (3 personnes) et Niangado Transport (7 personnes) », regrette Moctar Dabo, secrétaire général du Synacor.
Cette situation a provoqué une crise de confiance entre autorités et syndicalistes. Les derniers manifestent leur malaise en observant cette grève illimitée. En témoigne cette lamentation poignante du secrétaire général du Synacor : « En mai dernier, le syndicat avait observé une grève illimitée relative à la non mise en œuvre du procès-verbal de conciliation du 23 décembre 2015 comportant 10 points de revendications qui ont fait l’objet d’accord total ».
Et de préciser : « Il s’agit de la relecture de l’arrêté interministériel fixant le nombre et l’implantation de postes de contrôle routier dans le but d’éradiquer les tracasseries routières, la mise en œuvre d’une convention collective, le plan de carrière des chauffeurs et les documents et permis de conduire. Huit mois après les revendications n’ont pas bougé d’un iota ».
Le responsable syndical argue en ces termes : « C’est pourquoi vu la loi n°92-020 du 23 septembre 1992 portant code du travail, les conventions n°87 et 98 de l’OIT ratifiées par notre pays, relatives à la liberté syndicale et au droit d’organisation et de négociation collective, le procès-verbal de conciliation du 23 décembre 2015, le comité exécutif du Synacor a décidé d’observer cette grève illimitée. Et cela jusqu’à l’application immédiate et sans condition des conventions… »
Selon Moctar Dabo, le syndicat est déterminé à aller jusqu’au bout parce que le gouvernement n’a pas été volontariste dans la mise en œuvre des accords obtenus. « Seulement pour les frais de route, ils étaient fixés pour compter du 15 mai 2017, 0,55 % pour le supercarburant, le pétrole lampant, le jet A1 et le gaz butane ; 0,45 % pour le gazole, le DDO et le fuel-oil. Mais les acteurs ne sont jamais conformés aux dispositions de cette lettre circulaire… », a-t-il déploré.
Mahamane Maïga