Le président de l’OPI, Cyril Achcar, a souligné les défis de l’industrialisation du Mali. Il s’agit, entre autres, des problèmes de fraudes et de concurrence déloyale, l’état des zones industrielles, l’absence d’énergie ou les coupures à répétition de l’EDM, la cherté de l’argent pour les investissements industriels et le manque de disponibilité de la matière première locale, illustrent à suffisance la situation difficile de l’industrie. En outre, la balance commerciale du pays reste déficitaire de plus de 400 milliards de FCFA.
Face à ce constat, il a donné des indications en ces termes «La bonne santé des entreprises industrielles est d’abord la base pour un pays qui désire l’émergence, à savoir une croissance robuste, de la création d’emplois et plus de recettes fiscales ». Pour lui, l’Etat doit assurer sa mission avec la construction des infrastructures de bases sur l’ensemble du pays afin de créer de nouveaux pôles de développement économique sur toute l’étendue du territoire et de favoriser la situation des industries existantes pour attirer davantage d’investissements locaux et étrangers.
En plus, il pense que les plus hautes autorités doivent améliorer le climat des affaires, diligenter l’adoption du décret sur la commande publique vers nos industries, l’Etat étant un acteur économique de taille dans l’économie et de mettre en œuvre les réformes validées par les études fournies ces dernières années.
«Ce que nos voisins portuaires ont réussi, nous pouvons également le faire en s’inspirant des bonnes pratiques et en menant à bien les différentes réformes structurelles de notre économie» fait-il savoir. Pour lui, il s’agit de rompre avec la désindustrialisation du pays et oser les réformes permettant d’accroitre la contribution du secteur de la manufacture dans le PIB, objectif 15% d’ici 3 ans sachant que la Cote d’Ivoire est actuellement à 19%, le Sénégal à 14% et nous n’en sommes qu’à 6%.
Il a enfin prodigué ce conseil : « les Maliens doivent avoir à l’esprit et au cœur la célèbre phrase du président Abraham Lincoln qui disait en 1861 que « lorsque nous achetons un bien à l’étranger, nous avons le bien et l’étranger a l’argent. Mais, lorsque nous achetons un bien chez nous, nous avons le bien et l’argent ».
Mahamane Maïga
Face à ce constat, il a donné des indications en ces termes «La bonne santé des entreprises industrielles est d’abord la base pour un pays qui désire l’émergence, à savoir une croissance robuste, de la création d’emplois et plus de recettes fiscales ». Pour lui, l’Etat doit assurer sa mission avec la construction des infrastructures de bases sur l’ensemble du pays afin de créer de nouveaux pôles de développement économique sur toute l’étendue du territoire et de favoriser la situation des industries existantes pour attirer davantage d’investissements locaux et étrangers.
En plus, il pense que les plus hautes autorités doivent améliorer le climat des affaires, diligenter l’adoption du décret sur la commande publique vers nos industries, l’Etat étant un acteur économique de taille dans l’économie et de mettre en œuvre les réformes validées par les études fournies ces dernières années.
«Ce que nos voisins portuaires ont réussi, nous pouvons également le faire en s’inspirant des bonnes pratiques et en menant à bien les différentes réformes structurelles de notre économie» fait-il savoir. Pour lui, il s’agit de rompre avec la désindustrialisation du pays et oser les réformes permettant d’accroitre la contribution du secteur de la manufacture dans le PIB, objectif 15% d’ici 3 ans sachant que la Cote d’Ivoire est actuellement à 19%, le Sénégal à 14% et nous n’en sommes qu’à 6%.
Il a enfin prodigué ce conseil : « les Maliens doivent avoir à l’esprit et au cœur la célèbre phrase du président Abraham Lincoln qui disait en 1861 que « lorsque nous achetons un bien à l’étranger, nous avons le bien et l’étranger a l’argent. Mais, lorsque nous achetons un bien chez nous, nous avons le bien et l’argent ».
Mahamane Maïga