Industrialisation de l'Afrique : Akinwumi Adesina plaide pour l’accélération du processus

C’est l’une des recommandations formulées mercredi dernier à Abidjan par Akinwumi Adesina, président de la Bad. C’était lors du lancement de l’édition 2018 du rapport Perspectives économiques africaines, une publication de la Bad. Sur le site de l’institution, il explique que les projets d'infrastructures sont au nombre des investissements les plus rentables qu’une entreprise puisse faire, car ils peuvent  sensiblement contribuer à stimuler et à soutenir la croissance économique d'un pays. Selon Akinwumi Adesina, les infrastructures, quand elles sont bien gérées, fournissent les ressources financières pour faire tout le reste. Il affirme que la diversification économique est la clé pour résoudre quantité des difficultés auxquelles se heurte le continent. C’est pourquoi, il invite les gouvernements africains à encourager une transition vers les secteurs à forte intensité de main-d'œuvre, notamment dans les zones rurales, où réside 70 % de la population du continent. Le président de la Bad estime que l'agriculture doit être à l'avant-garde de l'industrialisation de l'Afrique. Il y a également, les sources d'énergie intégrées et les infrastructures de transport adaptées qui faciliteraient à son avis, l'intégration économique, appuieraient le développement de la chaîne de valeur agricole et les économies d'échelle qui sont les moteurs de l'industrialisation.
Mariama Diallo