Après deux semaines passées à Conakry, la mission conjointe du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) vient de relever des points de non-conformité par rapport à des recommandations déjà émises par les deux instituions.
La mission qui se situait dans le cadre de la revue du programme de Facilité élargie de crédit (FEC), devait permettre d'examiner la situation économique et monétaire du pays, depuis la dernière revenue en 2017.
Ainsi, l'équipe conjointe dirigée par Georgia Albertin a pu passer en revue les recettes publiques, le volet des dépenses de l'Etat, ainsi que l'investissement public à travers les grands projets (routiers, énergétiques, éducatifs, sanitaires, etc.), mais également la situation de la monnaie locale (le franc guinéen).
«Au niveau de la politique des résultats budgétaires, on a vu des faiblesses par rapport aux résultats auxquels on s'attendait, à cause de plusieurs facteurs. Les recettes se sont retrouvées plus basses qu'attendu et des dépenses plus élevées», a déclaré Albertin, avant d'ajouter qu'au cours de l'année 2017, l'inflation aussi a augmenté.
Revenant dans une note officielle, publiée cette semaine sur les constats des institutions de Bretton Woods, la ministre guinéenne de l'Economie et des finances, Malado Kaba, a reconnu que la situation économique du pays n'aura pas été décevante pour les partenaires du pays.
Elle a indiqué que sur le plan macro-économique, la Guinée a enregistré des moins-values au niveau des recettes, mais aussi des dépenses supplémentaires, notamment dans le secteur de l'électricité où le gouvernement a augmenté la subvention au-delà des montants prévus dans le budget initial de 2017.
L'argentière de l'Etat a aussi attiré l'attention sur des pertes à plusieurs endroits à l'instar des exonérations qui ne sont pas réglementaires, des dépenses supplémentaires pour des projets d'investissements dans le domaine pistes rurales et aussi des dépenses dans l'organisation des élections locales en février dernier.
«Nous avons également identifié d'autres mesures qui nous permettront de rétablir la situation d'ici la fin de l'année et de permettre bien sûr une exécution adéquate de notre programme macro-économique comme nous nous y sommes engagés», a rappelé la ministre guinéenne de l'Economie dans sa note officielle.
Un engagement que l'équipe du FMI et de la BM a grandement apprécié. Georgia Albertin, citée par le communiqué du ministère de l'Economie de la Guinée, a fait remarquer que la mission a bien apprécié l'engagement du gouvernement d'orienter ses politiques internes de stabilité macro-économique et budgétaire pour une bonne mobilisation des recettes tout en maîtrisant les dépenses.
La cheffe de la mission a aussi annoncé pour le pays une croissance prévisionnelle avoisinant les 7% pour l'année 2018, soulignant que la Guinée bénéficie d'une période de croissance élevée qui pourrait s'expliquer par une grande production dans le secteur minier, dont le pays tire une grande partie de ses ressources.
Afrique.latribune.fr
La mission qui se situait dans le cadre de la revue du programme de Facilité élargie de crédit (FEC), devait permettre d'examiner la situation économique et monétaire du pays, depuis la dernière revenue en 2017.
Ainsi, l'équipe conjointe dirigée par Georgia Albertin a pu passer en revue les recettes publiques, le volet des dépenses de l'Etat, ainsi que l'investissement public à travers les grands projets (routiers, énergétiques, éducatifs, sanitaires, etc.), mais également la situation de la monnaie locale (le franc guinéen).
«Au niveau de la politique des résultats budgétaires, on a vu des faiblesses par rapport aux résultats auxquels on s'attendait, à cause de plusieurs facteurs. Les recettes se sont retrouvées plus basses qu'attendu et des dépenses plus élevées», a déclaré Albertin, avant d'ajouter qu'au cours de l'année 2017, l'inflation aussi a augmenté.
Revenant dans une note officielle, publiée cette semaine sur les constats des institutions de Bretton Woods, la ministre guinéenne de l'Economie et des finances, Malado Kaba, a reconnu que la situation économique du pays n'aura pas été décevante pour les partenaires du pays.
Elle a indiqué que sur le plan macro-économique, la Guinée a enregistré des moins-values au niveau des recettes, mais aussi des dépenses supplémentaires, notamment dans le secteur de l'électricité où le gouvernement a augmenté la subvention au-delà des montants prévus dans le budget initial de 2017.
L'argentière de l'Etat a aussi attiré l'attention sur des pertes à plusieurs endroits à l'instar des exonérations qui ne sont pas réglementaires, des dépenses supplémentaires pour des projets d'investissements dans le domaine pistes rurales et aussi des dépenses dans l'organisation des élections locales en février dernier.
Des mesures correctives
Pour le FMI et la BM tout comme pour la partie guinéenne, il est important de prendre des mesures pour corriger cette contre-performance économique notée dans la gestion des ressources publiques du pays.«Nous avons également identifié d'autres mesures qui nous permettront de rétablir la situation d'ici la fin de l'année et de permettre bien sûr une exécution adéquate de notre programme macro-économique comme nous nous y sommes engagés», a rappelé la ministre guinéenne de l'Economie dans sa note officielle.
Un engagement que l'équipe du FMI et de la BM a grandement apprécié. Georgia Albertin, citée par le communiqué du ministère de l'Economie de la Guinée, a fait remarquer que la mission a bien apprécié l'engagement du gouvernement d'orienter ses politiques internes de stabilité macro-économique et budgétaire pour une bonne mobilisation des recettes tout en maîtrisant les dépenses.
La cheffe de la mission a aussi annoncé pour le pays une croissance prévisionnelle avoisinant les 7% pour l'année 2018, soulignant que la Guinée bénéficie d'une période de croissance élevée qui pourrait s'expliquer par une grande production dans le secteur minier, dont le pays tire une grande partie de ses ressources.
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