Le programme de filets sociaux « Jigisèmèjiri) a démarré ses activités en 2013 grâce à un financement de 35 milliards de FCFA de la Banque mondiale, contribue efficacement à la lutte contre la pauvreté à travers le transfert monétaire à l’endroit des couches les plus démunis, et la sensibilisation des populations.
L’examen du rapport d’activités de l’exercice écoulé au 31 décembre 2017, fait ressortir la poursuite des opérations de transferts monétaires notamment vers neuf des 15 nouvelles communes bénéficiaires et le démarrage de deux nouvelles composantes du programme. Ainsi, le nombre des ménages démunis bénéficiaires de ces transferts est passé de 43 613 en janvier 2017 à 67 867 au 31 décembre dernier.
Budgétisé à hauteur de 17 milliards de FCFA, les dépenses de l’exercice passé ont été exécutées à hauteur de 13 milliards de FCFA soit un taux de 77%. Aussi, le programme a poursuivi ses séances de sensibilisation sur diverses thématiques dans ses zones d’interventions.
Si la fin de l’exercice 2017 a coïncidé avec la finalisation du ciblage des bénéficiaires des 100 micro-projets HIMO (haute intensité de main d’œuvre) ceux- ci devront démarrer en 2018 tout comme le financement des activités génératrices de revenus. Pour cet exercice, le budget prévisionnel est de 15 milliards de FCFA.
Face aux résultats encourageants enregistrés, le gouvernement a prévu d’injecter plus d’un milliards de FCFA dans le projet auquel s’ajoutent des financements de la coopération Suisse, de la Coopération française et d’un nouveau financement de la Banque mondiale à hauteur de 50 millions de dollars (25 milliards de FCFA).
Pour le coordinateur national de Jigisèmèjiri, Mohamoud Ali Sako, les ménages bénéficiaires des transferts monétaires (30 000 FCFA par trimestre et par ménage) sont choisis avec la communauté de base. En 2017, beaucoup d’activités en suspens ont été débloquées. Cependant, il a souligné que le programme est confronté à des défis sécuritaires dans certaines zones d’intervention entraînant des retards dans son exécution dans les localités de Nara, Gao etc. Pour cette année, il a ajouté qu’il est prévu la réhabilitation du port de Kona qui sera accompagnée d’un volet transfert monétaire.
Ibrahim Youssef
L’examen du rapport d’activités de l’exercice écoulé au 31 décembre 2017, fait ressortir la poursuite des opérations de transferts monétaires notamment vers neuf des 15 nouvelles communes bénéficiaires et le démarrage de deux nouvelles composantes du programme. Ainsi, le nombre des ménages démunis bénéficiaires de ces transferts est passé de 43 613 en janvier 2017 à 67 867 au 31 décembre dernier.
Budgétisé à hauteur de 17 milliards de FCFA, les dépenses de l’exercice passé ont été exécutées à hauteur de 13 milliards de FCFA soit un taux de 77%. Aussi, le programme a poursuivi ses séances de sensibilisation sur diverses thématiques dans ses zones d’interventions.
Si la fin de l’exercice 2017 a coïncidé avec la finalisation du ciblage des bénéficiaires des 100 micro-projets HIMO (haute intensité de main d’œuvre) ceux- ci devront démarrer en 2018 tout comme le financement des activités génératrices de revenus. Pour cet exercice, le budget prévisionnel est de 15 milliards de FCFA.
Face aux résultats encourageants enregistrés, le gouvernement a prévu d’injecter plus d’un milliards de FCFA dans le projet auquel s’ajoutent des financements de la coopération Suisse, de la Coopération française et d’un nouveau financement de la Banque mondiale à hauteur de 50 millions de dollars (25 milliards de FCFA).
Pour le coordinateur national de Jigisèmèjiri, Mohamoud Ali Sako, les ménages bénéficiaires des transferts monétaires (30 000 FCFA par trimestre et par ménage) sont choisis avec la communauté de base. En 2017, beaucoup d’activités en suspens ont été débloquées. Cependant, il a souligné que le programme est confronté à des défis sécuritaires dans certaines zones d’intervention entraînant des retards dans son exécution dans les localités de Nara, Gao etc. Pour cette année, il a ajouté qu’il est prévu la réhabilitation du port de Kona qui sera accompagnée d’un volet transfert monétaire.
Ibrahim Youssef