L'information a rapidement fait du chemin telle une traînée de poudre. Surtout vu la sensibilité de la question de la dévaluation du franc CFA, en ces temps-ci où la monnaie connait de plus en plus de contestations. Selon Alex Segura-Ubiergo, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon, relayé par le quotidien gabonais progouvernemental L'Union, il y a de quoi s'inquiéter des conséquences de la forte baisse des réserves de change de la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) sur le franc CFA.
Le premier représentant du FMI au Gabon a relevé que les fonds alloués aux pays de la CEMAC dans le cadre des programmes avec l'institution de Brettons Woods doivent « partiellement et impérativement servir à la reconstitution des avoirs extérieurs nets » dont la baisse très visible aurait pu « déboucher sur un ajustement monétaire aux conséquences négatives », relate le média gabonais qui continue en citant M. Segura-Ubiergo selon lequel « ce sont les pays de la CEMAC qui peuvent se mettre à l'abri d'une dévaluation du Franc CFA».
Toujours à en croire l'expert du FMI, pour éviter la plongée de la monnaie que partage la plupart des pays francophones d'Afrique, il faudra « augmenter les recettes d'exportations pour sécuriser les réserves ». D'après les explications fournies par Alex Segura-Ubiergo et relayées par L'Union, il est important d'arrêter de manière définitive la baisse des réserves de change des pays de la CEMAC qui sont victimes de la crise des prix du pétrole, si tant est qu'on veut éviter une dévaluation du franc CFA.
Un petit calcul permet d'établir approximativement une perte de 6 milliards de dollars, soit environ 3.600 milliards de francs CFA au cours de l'année 2016. Avec 100 millions de dollars par mois cette année, il est à prévoir une perte de 1,2 milliard de dollars soit environ 720 milliards de francs CFA, dans les réserves de changes des pays de la zone. Toujours inquiétant !
Afrique.latribune.fr
Le premier représentant du FMI au Gabon a relevé que les fonds alloués aux pays de la CEMAC dans le cadre des programmes avec l'institution de Brettons Woods doivent « partiellement et impérativement servir à la reconstitution des avoirs extérieurs nets » dont la baisse très visible aurait pu « déboucher sur un ajustement monétaire aux conséquences négatives », relate le média gabonais qui continue en citant M. Segura-Ubiergo selon lequel « ce sont les pays de la CEMAC qui peuvent se mettre à l'abri d'une dévaluation du Franc CFA».
Toujours à en croire l'expert du FMI, pour éviter la plongée de la monnaie que partage la plupart des pays francophones d'Afrique, il faudra « augmenter les recettes d'exportations pour sécuriser les réserves ». D'après les explications fournies par Alex Segura-Ubiergo et relayées par L'Union, il est important d'arrêter de manière définitive la baisse des réserves de change des pays de la CEMAC qui sont victimes de la crise des prix du pétrole, si tant est qu'on veut éviter une dévaluation du franc CFA.
1,2 milliard de dollars de perte pour l'année en cours
La crise des prix des matières premières particulièrement du pétrole, a fait profondément chuter les recettes de la plupart des pays de la zone, dont le Gabon par exemple. Cette crise a eu des influences sur les réserves de changes de ces pays, obligés d'assurer leurs importations ce dont ils disposent. Ainsi l'érosion des réserves de change n'est pas à ses débuts et même si elle a commencé à s'atténuer ces derniers temps, la baisse est loin d'être finie. « En 2016, les pays de la CEMAC perdaient près de 500 millions de dollars de réserves de change par mois. En 2017, ces pertes ne représentent plus que 100 millions de dollars par mois », assure le chef de mission du FMI à Libreville.Un petit calcul permet d'établir approximativement une perte de 6 milliards de dollars, soit environ 3.600 milliards de francs CFA au cours de l'année 2016. Avec 100 millions de dollars par mois cette année, il est à prévoir une perte de 1,2 milliard de dollars soit environ 720 milliards de francs CFA, dans les réserves de changes des pays de la zone. Toujours inquiétant !
Afrique.latribune.fr