Exprimant son malaise, Karamoko Doumbia, Président de l’Union des comptoirs et raffinerie d’or au Mali, a dénoncé les difficultés qui pèsent sur la promotion de leur activité. Il précise que le non-respect de la règlementation mine leur secteur d’activité.
«Notre activité liée à l’achat et à la revente de l’or dure depuis 20 ans, raison pour laquelle nous devons chercher à faire la promotion de cette activité. Nous avons beaucoup de difficultés au niveau de l’application des textes règlementaires.», souligne-t-il.
Il ajoute: «Nous avons constaté la fermeture des sites d’orpaillage, lieux de vente de l’or. En plus, au niveau de l’exportation de l’or, il y a deux poids et deux mesures. Certains opérateurs sont en règle dans le paiement des taxes d’exportation soit 7% et de la caution bancaire fixée à 10. 000 millions de francs Fca. Mais, nous constatons des cas d’injustice fiscale ».
Selon lui, c’est au niveau de l’aéroport où des opérateurs font de fausses déclarations avec des quantités importantes d’or à exporter. De plus, leurs revenus ne passent pas par la banque.
«Un opérateur qui a 20Kg d’or se soumet à la pesée et suit le circuit normal pour exporter son produit», dit-il.
FaguimbaTounkara, membre de l’UCROM, détaille en ces termes : « Un opérateur qui a 110 kg d’or cherche à contourner le système de pesée et ne déclare que 10 kg. Ce qui constitue un manque à gagner pour le trésor public malien en termes de recettes fiscales. Face à ce constat, il interpelle tous les services techniques impliqués dans ce secteur d’activité à plus de gestion responsable et transparente.
Sur la même lancée, Hadi Sidibé, un autre membre actif du bureau, a salué les efforts de l’actuel ministre des Mines Tiémoko Sangaré pour sa volonté à faire participer les nationaux au développement du secteur minier.
Mahamane MAIGA
«Notre activité liée à l’achat et à la revente de l’or dure depuis 20 ans, raison pour laquelle nous devons chercher à faire la promotion de cette activité. Nous avons beaucoup de difficultés au niveau de l’application des textes règlementaires.», souligne-t-il.
Il ajoute: «Nous avons constaté la fermeture des sites d’orpaillage, lieux de vente de l’or. En plus, au niveau de l’exportation de l’or, il y a deux poids et deux mesures. Certains opérateurs sont en règle dans le paiement des taxes d’exportation soit 7% et de la caution bancaire fixée à 10. 000 millions de francs Fca. Mais, nous constatons des cas d’injustice fiscale ».
Selon lui, c’est au niveau de l’aéroport où des opérateurs font de fausses déclarations avec des quantités importantes d’or à exporter. De plus, leurs revenus ne passent pas par la banque.
«Un opérateur qui a 20Kg d’or se soumet à la pesée et suit le circuit normal pour exporter son produit», dit-il.
FaguimbaTounkara, membre de l’UCROM, détaille en ces termes : « Un opérateur qui a 110 kg d’or cherche à contourner le système de pesée et ne déclare que 10 kg. Ce qui constitue un manque à gagner pour le trésor public malien en termes de recettes fiscales. Face à ce constat, il interpelle tous les services techniques impliqués dans ce secteur d’activité à plus de gestion responsable et transparente.
Sur la même lancée, Hadi Sidibé, un autre membre actif du bureau, a salué les efforts de l’actuel ministre des Mines Tiémoko Sangaré pour sa volonté à faire participer les nationaux au développement du secteur minier.
Mahamane MAIGA