Pour maintenir le cap pour cette année 2018, il s’est doté d’un plan stratégique de développement d’un coût de 17 milliards de FCFA à mobiliser pour bien se positionner dans un secteur dont elle veut être le leader en Afrique de l’ouest.
C’est que les travaux de la 33ème session du conseil d’administration du LCV, tenus le vendredi dernier ont été l’occasion pour le Directeur général du Laboratoire, Dr Boubacar Ousmane Diallo (en photo avec la ministre de l’élevage) d’évoquer avec les médias, les résultats de l’exercice précédent qui à ses dires, « a été une année inédite », de par les principales difficultés et le plan stratégique de développement.
Soulignant les contraintes, Dr Diallo a insisté sur le manque de ressources humaines qualifiées. En effet, souligne t-il, chaque année, le Laboratoire vétérinaire central perd des cadres qualifiés admis à la retraite.
De même, poursuit le patron de la boîte, les outils de productions ont besoin d’être redynamisé pour répondre à l’augmentation de la demande de plus en plus croissante.
Autre difficulté, c’est le problème foncier auquel le service est confronté depuis plusieurs années. En effet, une bonne partie de son domaine foncier sis à Sotuba est l’objet de spéculation foncière malgré un titre foncier en bonne et dû forme. Le dossier traîne dans les tribunaux.
A ces difficultés, le représentant des travailleurs, Moussa Cissoko d’ajouter l’aboutissement et la mise en œuvre de l’accord d’établissement.
L’une des alternatives pour le LCV est la mise en application d’un plan stratégique de développement dont il s‘est doté pour une durée de cinq ans. Mais le hic est que ni la structure, ni l’Etat du Mali n’est en mesure aujourd’hui de débloquer les 17 milliards de FCFA nécessaire pour la mise en œuvre de ce précieux document. Ce qui est évident avec cet investissement, le LCV va contribuer davantage au développement de l’élevage au Mali et sera au rendez-vous du progrès et de la modernité. Il sera ainsi outillé pour satisfaire les besoins en vaccins pour le cheptel de nombreux pays de l’Afrique de l’ouest.
Aux dires du Directeur général du LCV, cette année, la structure va s’appesantir sur la mobilisation des ressources relatives à ce plan et compte organiser une table ronde des bailleurs de fonds.
Il faut souligner que le LCV, qui a été construit en 1972, est le fruit de la coopération entre le Mali et les Etats Unis pour satisfaire aux besoins en vaccins vétérinaires. Pour cela, il a pour mission de contribuer à la prévention et l’éradication des maladies animales par le diagnostic et la recherche appliquée, assurer le dépistage des maladies transmissibles à l’homme et l’analyse microbiologique des aliments, eaux et boissons, assurer la protection sanitaire du cheptel contre les maladies infectieuses etc.
Youssef Ibrahim
C’est que les travaux de la 33ème session du conseil d’administration du LCV, tenus le vendredi dernier ont été l’occasion pour le Directeur général du Laboratoire, Dr Boubacar Ousmane Diallo (en photo avec la ministre de l’élevage) d’évoquer avec les médias, les résultats de l’exercice précédent qui à ses dires, « a été une année inédite », de par les principales difficultés et le plan stratégique de développement.
Soulignant les contraintes, Dr Diallo a insisté sur le manque de ressources humaines qualifiées. En effet, souligne t-il, chaque année, le Laboratoire vétérinaire central perd des cadres qualifiés admis à la retraite.
De même, poursuit le patron de la boîte, les outils de productions ont besoin d’être redynamisé pour répondre à l’augmentation de la demande de plus en plus croissante.
Autre difficulté, c’est le problème foncier auquel le service est confronté depuis plusieurs années. En effet, une bonne partie de son domaine foncier sis à Sotuba est l’objet de spéculation foncière malgré un titre foncier en bonne et dû forme. Le dossier traîne dans les tribunaux.
A ces difficultés, le représentant des travailleurs, Moussa Cissoko d’ajouter l’aboutissement et la mise en œuvre de l’accord d’établissement.
L’une des alternatives pour le LCV est la mise en application d’un plan stratégique de développement dont il s‘est doté pour une durée de cinq ans. Mais le hic est que ni la structure, ni l’Etat du Mali n’est en mesure aujourd’hui de débloquer les 17 milliards de FCFA nécessaire pour la mise en œuvre de ce précieux document. Ce qui est évident avec cet investissement, le LCV va contribuer davantage au développement de l’élevage au Mali et sera au rendez-vous du progrès et de la modernité. Il sera ainsi outillé pour satisfaire les besoins en vaccins pour le cheptel de nombreux pays de l’Afrique de l’ouest.
Aux dires du Directeur général du LCV, cette année, la structure va s’appesantir sur la mobilisation des ressources relatives à ce plan et compte organiser une table ronde des bailleurs de fonds.
Il faut souligner que le LCV, qui a été construit en 1972, est le fruit de la coopération entre le Mali et les Etats Unis pour satisfaire aux besoins en vaccins vétérinaires. Pour cela, il a pour mission de contribuer à la prévention et l’éradication des maladies animales par le diagnostic et la recherche appliquée, assurer le dépistage des maladies transmissibles à l’homme et l’analyse microbiologique des aliments, eaux et boissons, assurer la protection sanitaire du cheptel contre les maladies infectieuses etc.
Youssef Ibrahim