Mais pour y arriver il y a des préalables. En premier lieu, souligne-t-elle, il faut agir ensemble pour apaiser les différends commerciaux actuels et entamer des discussions constructives. Christine Lagarde estime qu'elle a bon espoir d'y parvenions, car la volonté d’améliorer et de développer le commerce international est bien présente.
"Pensons par exemple aux discussions et aux propositions lancées pour renforcer l’OMC , qui arrivent à point nommé, à tous les nouveaux accords commerciaux, tels que le TPP à 11 ou la zone de libre-échange en Afrique, et à l’avancée des négociations sur l’accord entre les États‑Unis, le Mexique et le Canada. Profitons de cet élan pour dépasser les tensions et amorcer un rapprochement", dit-elle.
En deuxième lieu, poursuit-elle, il faut œuvrer main dans la main pour réparer et moderniser le système commercial mondial, et non le détruire . Il faut pour cela examiner les distorsions induites par les aides publiques, améliorer l’application des droits de propriété intellectuelle et prendre des mesures garantissant une concurrence effective, afin d’éviter les abus de position dominante sur les marchés.
"Nous devons également libérer tout le potentiel du commerce électronique et des autres services négociables. Dans tous ces domaines, nous pourrions recourir à des modes de négociation plus souples dans le cadre de l’OMC, y compris des accords dits « plurilatéraux » entre des groupes de pays membres de l’OMC qui sont prêts à avancer dans certains secteurs.", indique-t-elle.
En troisième lieu, fait remarquer la Directrice générale du FMI, il faut mettre en œuvre des politiques nationales visant à ce que le commerce mondial produise ses effets au bénéfice des citoyens — de tous les citoyens.
"Nous savons que le commerce a contribué à transformer notre monde en renforçant la productivité, en diffusant les nouvelles technologies et en rendant les produits plus abordables"fait-elle savoir.
Selon elle toujours, c’est grâce au commerce que l’Asie compte aujourd’hui la plus importante classe moyenne du monde. Et partout sur la planète, l’intégration économique a donné un coup d’accélérateur au revenu par habitant, tout en créant des millions d’emplois nouveaux et mieux payés.
"Mais nous savons aussi que certains travailleurs et certaines populations sont durement touchés par le coût humain des bouleversements dus à la technologie, au commerce, ou aux deux à la fois", informe-t-elle.
C’est pourquoi il est essentiel d’adopter des politiques nationales plus efficaces, telles que l’augmentation des investissements dans la formation et la protection sociale, afin que les travailleurs puissent développer leurs compétences, passer à des emplois mieux payés et gagner plus.
"Il est toujours possible d’en faire davantage — mais pas en agissant seuls. Le FMI vient en aide à ses pays membres en leur fournissant des analyses et des conseils sur les politiques à mener", mentionne-t-elle.
Elle note par ailleurs que ces analyses comportent notamment la dernière édition des Perspectives de l’économie mondiale et une nouvelle étude sur le commerce international, réalisée conjointement par le FMI, l’OMC et la Banque mondiale.
"Notre appui prend également la forme d’évaluations annuelles de l’économie de chaque pays, qui s’accompagnent souvent de recommandations sur certains points des régimes commerciaux propres à chaque pays. Et bien sûr, nous faisons toujours office de point de rencontre pour le partage des bonnes pratiques et des idées innovantes", conclut-elle.
Pathe TOURE
"Pensons par exemple aux discussions et aux propositions lancées pour renforcer l’OMC , qui arrivent à point nommé, à tous les nouveaux accords commerciaux, tels que le TPP à 11 ou la zone de libre-échange en Afrique, et à l’avancée des négociations sur l’accord entre les États‑Unis, le Mexique et le Canada. Profitons de cet élan pour dépasser les tensions et amorcer un rapprochement", dit-elle.
En deuxième lieu, poursuit-elle, il faut œuvrer main dans la main pour réparer et moderniser le système commercial mondial, et non le détruire . Il faut pour cela examiner les distorsions induites par les aides publiques, améliorer l’application des droits de propriété intellectuelle et prendre des mesures garantissant une concurrence effective, afin d’éviter les abus de position dominante sur les marchés.
"Nous devons également libérer tout le potentiel du commerce électronique et des autres services négociables. Dans tous ces domaines, nous pourrions recourir à des modes de négociation plus souples dans le cadre de l’OMC, y compris des accords dits « plurilatéraux » entre des groupes de pays membres de l’OMC qui sont prêts à avancer dans certains secteurs.", indique-t-elle.
En troisième lieu, fait remarquer la Directrice générale du FMI, il faut mettre en œuvre des politiques nationales visant à ce que le commerce mondial produise ses effets au bénéfice des citoyens — de tous les citoyens.
"Nous savons que le commerce a contribué à transformer notre monde en renforçant la productivité, en diffusant les nouvelles technologies et en rendant les produits plus abordables"fait-elle savoir.
Selon elle toujours, c’est grâce au commerce que l’Asie compte aujourd’hui la plus importante classe moyenne du monde. Et partout sur la planète, l’intégration économique a donné un coup d’accélérateur au revenu par habitant, tout en créant des millions d’emplois nouveaux et mieux payés.
"Mais nous savons aussi que certains travailleurs et certaines populations sont durement touchés par le coût humain des bouleversements dus à la technologie, au commerce, ou aux deux à la fois", informe-t-elle.
C’est pourquoi il est essentiel d’adopter des politiques nationales plus efficaces, telles que l’augmentation des investissements dans la formation et la protection sociale, afin que les travailleurs puissent développer leurs compétences, passer à des emplois mieux payés et gagner plus.
"Il est toujours possible d’en faire davantage — mais pas en agissant seuls. Le FMI vient en aide à ses pays membres en leur fournissant des analyses et des conseils sur les politiques à mener", mentionne-t-elle.
Elle note par ailleurs que ces analyses comportent notamment la dernière édition des Perspectives de l’économie mondiale et une nouvelle étude sur le commerce international, réalisée conjointement par le FMI, l’OMC et la Banque mondiale.
"Notre appui prend également la forme d’évaluations annuelles de l’économie de chaque pays, qui s’accompagnent souvent de recommandations sur certains points des régimes commerciaux propres à chaque pays. Et bien sûr, nous faisons toujours office de point de rencontre pour le partage des bonnes pratiques et des idées innovantes", conclut-elle.
Pathe TOURE