Selon Mahamane Thienta, coordinateur du groupement des associations et syndicats ferroviaires, l’heure est grave et la situation est catastrophique pour les cheminots maliens et leurs familles.
C’est pour revendiquer quatre mois de salaires impayés qu’ils ont décidé d’organiser un sit-in le 12 décembre dernier dans la cour de la Direction générale de Dakar-Bamako ferroviaire.
Outre les arriérés de salaire, les cheminots revendiquent aussi de la logistique pour mieux accomplir leurs tâches. « Ce sit-in a pour but de réclamer les arriérés de salaire et des équipements de travail pour redorer l’image du service », clame Mahamane Thienta, coordinateur du groupement des associations et syndicats ferroviaires.
Selon lui, le montant global des arriérés de salaire s’élève à plus de 500 millions FCFA. « Nous avons tapé à toutes les portes, nous avons rencontré les députés, le président du Conseil Economique, Social et Culturel, nous n’allons pas en rester là, nous allons battre le pavé s’il le faut pour réclamer nos droits les plus légitimes», a-t-il martelé. Avant d’affirmer que les responsables de leur galère sont les administrateurs du chemin de fer qui, selon lui, gèrent mal les ressources.
« Les chefs sont incapables d’assurer le bon fonctionnement du service. Un train est stationné à Dio depuis plusieurs jours pour défaillance technique due à une pièce qu’ils louent à 200.000 FCFA avec EDM-SA. Une autre rame a fait plus de 4 jours à Kassaro, il y a une semaine pour le même problème », s’est agacé Modibo Sidibé, membre du groupement.
D’après les grévistes, l’administrateur général, Joseph S. Gabriel n’a pas mis les pieds au Mali depuis quatre mois. Alors que les textes de l’organe transitoire stipulent que Bamako est la base de l’administrateur général de Dakar-Bamako Ferroviaire.
« Nous avons approché l’administrateur adjoint, Djibril Nama Keïta. Il nous a informés qu’après la rencontre du comité inter-Etats, les arriérés seront payés en décembre. D’après lui, les deux Etats, le Mali et le Sénégal se sont engagés à donner 20 milliards FCFA pour assurer le fonctionnement du réseau ferroviaire Dakar-Bamako », révèle Mahamane Thienta.
Mahamane Maïga
C’est pour revendiquer quatre mois de salaires impayés qu’ils ont décidé d’organiser un sit-in le 12 décembre dernier dans la cour de la Direction générale de Dakar-Bamako ferroviaire.
Outre les arriérés de salaire, les cheminots revendiquent aussi de la logistique pour mieux accomplir leurs tâches. « Ce sit-in a pour but de réclamer les arriérés de salaire et des équipements de travail pour redorer l’image du service », clame Mahamane Thienta, coordinateur du groupement des associations et syndicats ferroviaires.
Selon lui, le montant global des arriérés de salaire s’élève à plus de 500 millions FCFA. « Nous avons tapé à toutes les portes, nous avons rencontré les députés, le président du Conseil Economique, Social et Culturel, nous n’allons pas en rester là, nous allons battre le pavé s’il le faut pour réclamer nos droits les plus légitimes», a-t-il martelé. Avant d’affirmer que les responsables de leur galère sont les administrateurs du chemin de fer qui, selon lui, gèrent mal les ressources.
« Les chefs sont incapables d’assurer le bon fonctionnement du service. Un train est stationné à Dio depuis plusieurs jours pour défaillance technique due à une pièce qu’ils louent à 200.000 FCFA avec EDM-SA. Une autre rame a fait plus de 4 jours à Kassaro, il y a une semaine pour le même problème », s’est agacé Modibo Sidibé, membre du groupement.
D’après les grévistes, l’administrateur général, Joseph S. Gabriel n’a pas mis les pieds au Mali depuis quatre mois. Alors que les textes de l’organe transitoire stipulent que Bamako est la base de l’administrateur général de Dakar-Bamako Ferroviaire.
« Nous avons approché l’administrateur adjoint, Djibril Nama Keïta. Il nous a informés qu’après la rencontre du comité inter-Etats, les arriérés seront payés en décembre. D’après lui, les deux Etats, le Mali et le Sénégal se sont engagés à donner 20 milliards FCFA pour assurer le fonctionnement du réseau ferroviaire Dakar-Bamako », révèle Mahamane Thienta.
Mahamane Maïga