Après plus de deux mois, sept cheminots grévistes ont perdu la vie. Le dernier décès est survenu, mardi 12 février, à Kita dans la région de Kayes. Toutefois, le syndicat des travailleurs du rail maintient son mot d'ordre, en dépit des négociations, en cours, avec le Médiateur de la République. Ce, malgré la nouvelle promesse du gouvernement de payer 3 mois de salaires.
Au total ils sont 496 agents à réclamer, aujourd'hui, dix mois d'arriérés de salaire. « C'est difficile pour nous de parler, aujourd'hui. On manque de soins, et la faute revient à l’État malien. Personne ne parle, c'est comme si ce sont des chiens qui meurent. Et nous sommes contre cela », s’indigne Mahamane Tienta, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs du rail.
Malgré ces pertes en vies humaines, les travailleurs du rail sont catégorique : « le paiement des arriérés de salaire ou la mort ». « Il y a des malades parmi nous, nos enfants sont malades. Même la femme d'un de nos responsables a accouché, ici, par césarienne, mais, faute de moyens l'enfant est décédé. On ne sait pas quoi faire, mais même si nous allons mourir ici, on va rester », persiste le Secrétaire général du Syndicat des travailleurs du rail.
A Kita où le point focal a rendu l'âme, les grévistes se disent déterminés. Ils interpellent l'Etat à honorer ses engagements. « Je peux dire que c'est par manque de moyens qu'il a succombé. Ce n'est pas surprenant parce que tout le monde sait que les cheminots sont présentement dans de sérieuses difficultés. C'est vraiment de la galère, on prie l’État de faire face à cette situation, et de nous appuyer. Il y a des engagements à respecter et à honorer », déclare pour sa part Drissa Berthé chef de gare de Kita.
Par ailleurs, le responsable administratif et financier de Dakar-Bamako ferroviaire explique que des dispositions sont en cours pour payer une tranche de trois mois.
Mahamane Maïga
Au total ils sont 496 agents à réclamer, aujourd'hui, dix mois d'arriérés de salaire. « C'est difficile pour nous de parler, aujourd'hui. On manque de soins, et la faute revient à l’État malien. Personne ne parle, c'est comme si ce sont des chiens qui meurent. Et nous sommes contre cela », s’indigne Mahamane Tienta, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs du rail.
Malgré ces pertes en vies humaines, les travailleurs du rail sont catégorique : « le paiement des arriérés de salaire ou la mort ». « Il y a des malades parmi nous, nos enfants sont malades. Même la femme d'un de nos responsables a accouché, ici, par césarienne, mais, faute de moyens l'enfant est décédé. On ne sait pas quoi faire, mais même si nous allons mourir ici, on va rester », persiste le Secrétaire général du Syndicat des travailleurs du rail.
A Kita où le point focal a rendu l'âme, les grévistes se disent déterminés. Ils interpellent l'Etat à honorer ses engagements. « Je peux dire que c'est par manque de moyens qu'il a succombé. Ce n'est pas surprenant parce que tout le monde sait que les cheminots sont présentement dans de sérieuses difficultés. C'est vraiment de la galère, on prie l’État de faire face à cette situation, et de nous appuyer. Il y a des engagements à respecter et à honorer », déclare pour sa part Drissa Berthé chef de gare de Kita.
Par ailleurs, le responsable administratif et financier de Dakar-Bamako ferroviaire explique que des dispositions sont en cours pour payer une tranche de trois mois.
Mahamane Maïga