La ligne de chemin de fer Dakar Bamako traverse de grandes difficultés. Les machines sont à l’arrêt depuis plus de six mois. Les cheminots du Mali sont en grève de la faim depuis le 18 décembre 2018 pour non paiement de 9 mois de salaire.
Pour répondre à ce besoin urgent de secours, l’administrateur général de la compagnie Kibily Touré a estimé que la relance des activités ferroviaires entre Bamako et Dakar était l’une des meilleures issues. « Il ne faut pas laisser mourir les rails », a-t-il prévenu. Avant d’ajouter que « cette intervention de relance permettra qu’il n’y ait pas un 10ème, 11ème ou 12ème mois d’arriérés et ainsi de suite ». Il a aussi confié que les grévistes ont déjà obtenu du gouvernement malien, la promesse du paiement de 2 mois d’arriérés.
Investi à peine 2 mois dans ses fonctions, le sénégalais Kibily Touré a expliqué que la compagnie « Dakar-Bamako ferroviaire » est une structure bi-étatique, sénégalo-malienne. A l’en croire, avec une bonne exploitation, ladite compagnie pourra un jour être indépendante des deux Etats et payer même ses employés, en l’occurrence les cheminots maliens et sénégalais.
Pour relever le défi de réussir la relance, l’administrateur général a auguré qu’une bonne collaboration entre les différents partenaires (syndicats, camionneurs, chargeurs, bailleurs, Etats …) et la compagnie est plus que nécessaire. Visiblement préoccupé, il a aussi parlé de l’organisation d’un séminaire de réflexions approfondies pour tirer au clair les difficultés et faire ressortir es différentes perspectives et défis.
« Nous sommes obligés de suivre l’administrateur général de la compagnie Dakar-Bamako ferroviaire”. Nous allons le suivre », a promis Mahamane Tienta, le secrétaire général du syndicat des cheminots du Mali. Il a précisé que leur grève n’est pas dirigée contre la compagnie ferroviaire ou ses dirigeants mais plutôt contre l’Etat du Mali. « La grève continue », a-t-il conclu.
Mahamane Maïga
Pour répondre à ce besoin urgent de secours, l’administrateur général de la compagnie Kibily Touré a estimé que la relance des activités ferroviaires entre Bamako et Dakar était l’une des meilleures issues. « Il ne faut pas laisser mourir les rails », a-t-il prévenu. Avant d’ajouter que « cette intervention de relance permettra qu’il n’y ait pas un 10ème, 11ème ou 12ème mois d’arriérés et ainsi de suite ». Il a aussi confié que les grévistes ont déjà obtenu du gouvernement malien, la promesse du paiement de 2 mois d’arriérés.
Investi à peine 2 mois dans ses fonctions, le sénégalais Kibily Touré a expliqué que la compagnie « Dakar-Bamako ferroviaire » est une structure bi-étatique, sénégalo-malienne. A l’en croire, avec une bonne exploitation, ladite compagnie pourra un jour être indépendante des deux Etats et payer même ses employés, en l’occurrence les cheminots maliens et sénégalais.
Pour relever le défi de réussir la relance, l’administrateur général a auguré qu’une bonne collaboration entre les différents partenaires (syndicats, camionneurs, chargeurs, bailleurs, Etats …) et la compagnie est plus que nécessaire. Visiblement préoccupé, il a aussi parlé de l’organisation d’un séminaire de réflexions approfondies pour tirer au clair les difficultés et faire ressortir es différentes perspectives et défis.
« Nous sommes obligés de suivre l’administrateur général de la compagnie Dakar-Bamako ferroviaire”. Nous allons le suivre », a promis Mahamane Tienta, le secrétaire général du syndicat des cheminots du Mali. Il a précisé que leur grève n’est pas dirigée contre la compagnie ferroviaire ou ses dirigeants mais plutôt contre l’Etat du Mali. « La grève continue », a-t-il conclu.
Mahamane Maïga