Selon Soukeyna Kane, Directrice des opérations pour le Mali de la Banque mondiale, ces 4 opérations couvrent des secteurs et thématiques prioritaires du Cadre de relance économique et de développement durable (CREDD) tels que l'énergie, les mines, la décentralisation et le changement climatique.
En effet, ces projets procèdent de la mise en œuvre du Cadre de partenariat pays (CPF), cadre de référence des interventions de la Banque mondiale au Mali, lui-même aligné sur les priorités nationales de développement définies dans le CREDD.
Le premier Accord est relatif au Projet de renforcement de la résilience climatique au Mali (Hydromet) d’un montant total de 31 millions de dollars dont 8,25 millions de dollars américains financé par l’IDA auquel s’ajoute un montant de 22,75 du Fonds vert climat.
Le deuxième Accord concerne le Projet d’amélioration du secteur de l’électricité au Mali (PASEM), d’un montant total de 150 millions de dollars américains, dont 28 millions de dollars américains sous forme de don.
Le troisième Accord est relatif au Projet de déploiement des ressources de l’Etat pour l’amélioration des services, d’un montant de 50 millions de dollars américains. Enfin, le quatrième Accord porte sur le Projet de gouvernance du secteur des mines, pour un montant de 40 millions de dollars.
«La caractéristique principale du climat au Mali est, sans conteste, sa grande variabilité, aujourd’hui aggravée par la persistance des sécheresses et la fréquence et l’intensité des inondations. Ces aléas causent des baisses sensibles des productions agro-sylvo-pastorales et mettent ainsi les populations, majoritairement rurales vivantd’une agriculture de subsistance, dans des situations d’insécurité alimentaire», dit-elle.
Selon toujours Soukeyna Kane, le projet Hydromet, approuvé le 23 mai 2019 par le Conseil d’administration de la Banque mondiale, se propose d’adresser les risques évoqués précédemment et de poser des bases solides d’un agenda ambitieux pour l’atténuation, la préparation et la gestion des aléas hydro climatiques et d’informer utilement les politiques publiques du Mali dans le cadre de sa contribution nationale déterminée de l’accord de Paris pour l’atténuation et l’adaptation aux impacts du changement climatique.
Le PASEM a été approuvé le 21 juin 2019 par le Conseil d’administration de la Banque. Il vise à améliorer la fiabilité de l’approvisionnement en électricité à Bamako et les performances techniques et commerciales de la société publique Energie du Mali (EDM).
En effet, en 2017, le taux d’accès à l’électricité au Mali était d’environ 39 % au niveau national (contre 64 % au Sénégal et 63 % en Côte d’Ivoire), soit un taux d’accès de 86 % en milieu urbain et de 19 % en milieu rural où les ménages dépendent principalement du bois de chauffage et des lampes à pétrole pour l’éclairage.
En outre, le Mali dépend fortement de la production coûteuse d’énergie thermique, ce qui a un impact significatif sur la viabilité financière du secteur. Le projet contribuera, nous l’espérons, à améliorer la gouvernance d’EDM et à réduire les coupures d’électricité sur le réseau.
«Pour relever les défis auxquels est confronté EDM et rétablir sa rentabilité, une étude sur la restructuration de la dette a été menée en 2018. Elle a recommandé un programme de restructuration de l’entreprise et de ses finances afin de réduire considérablement l’insoutenable fardeau financier du secteur de l’électricité pour les finances publiques d’ici 2021», fait-elle savoir.
Cette réforme du secteur est également vitale pour restaurer la capacité d’EDM à porter, au travers d’investissements privés de qualité et au meilleur cout, les besoins importants pour la génération d’électricité additionnelle et de rééquilibrage du mix énergétique vers les énergies renouvelables.
La Banque mondiale a approuvé le 23 mai 2019, un don de 50 millions de dollars pour appuyer le Mali dans ses efforts d’opérationnalisation de l’agenda de décentralisation et de renforcement des capacités institutionnelles des collectivités territoriales. Ce don servira d’effet de levier pour mobiliser un financement additionnel de 45 millions de dollars de la France, des Pays-Bas, et de la Suisse afin de soutenir les efforts du Gouvernement en matière de décentralisation et d’amélioration de l’accès aux services de santé et à l’éducation.
Approuvé le 21 juin 2019 par le Conseil d'administration de la Banque, le Projet de gouvernance du secteur des mines est le quatrième et dernier projet. En effet, l’exploitation minière est devenue un facteur important de la résilience économique du Mali et de sa croissance économique.
Par exemple, en termes d’emplois, l'exploitation minière artisanale et à petite échelle se positionne au second rang, juste après l’agriculture. Elle fournit une occupation à environ 400 000 personnes, qui entretiennent environ 2,2 millions de personnes à charge, dont la plupart sont des jeunes.
Pathé TOURE
En effet, ces projets procèdent de la mise en œuvre du Cadre de partenariat pays (CPF), cadre de référence des interventions de la Banque mondiale au Mali, lui-même aligné sur les priorités nationales de développement définies dans le CREDD.
Le premier Accord est relatif au Projet de renforcement de la résilience climatique au Mali (Hydromet) d’un montant total de 31 millions de dollars dont 8,25 millions de dollars américains financé par l’IDA auquel s’ajoute un montant de 22,75 du Fonds vert climat.
Le deuxième Accord concerne le Projet d’amélioration du secteur de l’électricité au Mali (PASEM), d’un montant total de 150 millions de dollars américains, dont 28 millions de dollars américains sous forme de don.
Le troisième Accord est relatif au Projet de déploiement des ressources de l’Etat pour l’amélioration des services, d’un montant de 50 millions de dollars américains. Enfin, le quatrième Accord porte sur le Projet de gouvernance du secteur des mines, pour un montant de 40 millions de dollars.
«La caractéristique principale du climat au Mali est, sans conteste, sa grande variabilité, aujourd’hui aggravée par la persistance des sécheresses et la fréquence et l’intensité des inondations. Ces aléas causent des baisses sensibles des productions agro-sylvo-pastorales et mettent ainsi les populations, majoritairement rurales vivantd’une agriculture de subsistance, dans des situations d’insécurité alimentaire», dit-elle.
Selon toujours Soukeyna Kane, le projet Hydromet, approuvé le 23 mai 2019 par le Conseil d’administration de la Banque mondiale, se propose d’adresser les risques évoqués précédemment et de poser des bases solides d’un agenda ambitieux pour l’atténuation, la préparation et la gestion des aléas hydro climatiques et d’informer utilement les politiques publiques du Mali dans le cadre de sa contribution nationale déterminée de l’accord de Paris pour l’atténuation et l’adaptation aux impacts du changement climatique.
Le PASEM a été approuvé le 21 juin 2019 par le Conseil d’administration de la Banque. Il vise à améliorer la fiabilité de l’approvisionnement en électricité à Bamako et les performances techniques et commerciales de la société publique Energie du Mali (EDM).
En effet, en 2017, le taux d’accès à l’électricité au Mali était d’environ 39 % au niveau national (contre 64 % au Sénégal et 63 % en Côte d’Ivoire), soit un taux d’accès de 86 % en milieu urbain et de 19 % en milieu rural où les ménages dépendent principalement du bois de chauffage et des lampes à pétrole pour l’éclairage.
En outre, le Mali dépend fortement de la production coûteuse d’énergie thermique, ce qui a un impact significatif sur la viabilité financière du secteur. Le projet contribuera, nous l’espérons, à améliorer la gouvernance d’EDM et à réduire les coupures d’électricité sur le réseau.
«Pour relever les défis auxquels est confronté EDM et rétablir sa rentabilité, une étude sur la restructuration de la dette a été menée en 2018. Elle a recommandé un programme de restructuration de l’entreprise et de ses finances afin de réduire considérablement l’insoutenable fardeau financier du secteur de l’électricité pour les finances publiques d’ici 2021», fait-elle savoir.
Cette réforme du secteur est également vitale pour restaurer la capacité d’EDM à porter, au travers d’investissements privés de qualité et au meilleur cout, les besoins importants pour la génération d’électricité additionnelle et de rééquilibrage du mix énergétique vers les énergies renouvelables.
La Banque mondiale a approuvé le 23 mai 2019, un don de 50 millions de dollars pour appuyer le Mali dans ses efforts d’opérationnalisation de l’agenda de décentralisation et de renforcement des capacités institutionnelles des collectivités territoriales. Ce don servira d’effet de levier pour mobiliser un financement additionnel de 45 millions de dollars de la France, des Pays-Bas, et de la Suisse afin de soutenir les efforts du Gouvernement en matière de décentralisation et d’amélioration de l’accès aux services de santé et à l’éducation.
Approuvé le 21 juin 2019 par le Conseil d'administration de la Banque, le Projet de gouvernance du secteur des mines est le quatrième et dernier projet. En effet, l’exploitation minière est devenue un facteur important de la résilience économique du Mali et de sa croissance économique.
Par exemple, en termes d’emplois, l'exploitation minière artisanale et à petite échelle se positionne au second rang, juste après l’agriculture. Elle fournit une occupation à environ 400 000 personnes, qui entretiennent environ 2,2 millions de personnes à charge, dont la plupart sont des jeunes.
Pathé TOURE