Pour cette 24ème session, les administrateurs ont examiné et adopté: le compte-rendu de la session ordinaire précédente ; le point des recommandations issues de la 23ème session ; le bilan des activités à mi-parcours ; le point d’exécution du budget 2017 à mi-parcours. Ils ont échangé sur la production et la coproduction cinématographique , la formation et le renforcement de capacité dans les métiers du cinéma , la contribution et le suivi des complexes culturels à vocation de cinéma , la communication et le développement de la dynamique partenariale , l’exploitation des archives filmiques , la participation aux festivals et l’adoption par le conseil du projet de décision relatif à la règlementation de l’autorisation de tournage.
S’agissant des activités, le directeur général, M. Moussa Diabaté fera savoir que les préparatifs de la production du film de fiction long métrage « Cheytan » : sont terminés (casting, repérage, costumes et décor). Et le début du tournage du film est prévu pour mi-septembre 2017. Il estime que sa structure l’ a initié au cours de l’année des activités de formation et de renforcement des capacités des agents du CNCM sur la projection de 16 et 35 mm par un ancien opérateur de l’OCINAM ; un master class a été animé par le réalisateur Suisse Gaël METROZ à Brico Films sur l’initiative du CNCM ; des stagiaires de l’INA et de l’UCAO ont été reçus par le CNCM dans le cadre des formations pratiques pour valider leurs diplômes de fin de cycle, a-t-il indique. Ainsi le budget initial pour l’exercice budgétaire 2017 se présente en recettes et en dépenses à la somme de 1 460 614 000 FCFA.
Pour Mme le ministre de la culture, le cinéma, contrairement aux apparences, n’est pas à la marge du programme d’actions du Gouvernement du Mali. C’est dire que leur volonté est de rendre à cet art ses lettres de noblesse dans les meilleurs délais. Selon elle, pour ce faire, son département conjugue à la fois une vision qui prône la proximité de l’art d’avec les populations et la professionnalisation du secteur par une réglementation enviable. Dans la phase d’élaboration et d’exécution de cette politique, elle a instruit qu’un plan d’actions d’urgence soit proposé par la nouvelle direction dès sa mise en place. Ce plan s'articulerait autour des axes principaux que sont la production, le suivi du dossier de Construction des complexes cinémas à Bamako, l'animation des activités cinématographiques tant sur le plan national qu'international. A ses dires, ce plan d‘actions d’urgences sera un tremplin pour les conclusions de ce conseil d‘administration.
En perspective, le CNCM entend restaurer, numériser et exploiter au moins 50 films d’archives ; dans quelques jours le premier coup de clap du film ‘’Cheytane’’ sera donné ; organiser l’avant premier du film ‘’Koussaw’’ ; Organiser le lancement officiel de Ciné-Réalités et l’animation des cinémathèques et enfin de développer les outils de communication pour une meilleure visibilité des activités du CNCM.
Flani SORA