Le ministre commissaire à la sécurité alimentaire a indiqué que les résultats de la campagne agro-sylvo-pastorale 2017-2018 sont des facteurs contributifs les plus déterminants pour l’évaluation de la situation alimentaire et nutritionnelle dans notre pays.
Oumar Ibrahim Touré a signalé que les informations déjà recueillies font état d’une pluviométrie capricieuse avec des poches de sécheresse plus ou moins importantes et un arrêt précoce globalement; d’une crue faible ayant entrainé des problèmes d’irrigation ou d’inondation de rizières à submersion libre et contrôlée et d’une décrue précoce qui pourrait impacter négativement les cultures de submersion, l’inondation des mares et lacs, la production halieutique et autres. « Ces faits vont certainement impacter les perspectives de récoltes à travers le pays », s’inquiète-t-il.
Sur le plan pastoral, il a reconnu que la soudure 2016-2017 a été difficile dans les zones de concentration au nord du pays et les premières pluies ont causé des mortalités inhabituelles de bétail dans les régions de Tombouctou et Gao à cause de la fragilité du bétail.
La pêche est également victime de la mauvaise crue, avec la mauvaise inondation des frayères pour la reproduction des espèces.
En plus, il a déploré la situation de l’insécurité qui persiste et s’installe au centre du pays dans les zones où les populations peinent à se relever des difficultés antérieures. « Si toutes ces tendances et difficultés n’évoluent pas favorablement, les populations de certaines zones pourraient connaître des situations difficiles cette année », a-t-il averti.
Mahamane Maïga
Oumar Ibrahim Touré a signalé que les informations déjà recueillies font état d’une pluviométrie capricieuse avec des poches de sécheresse plus ou moins importantes et un arrêt précoce globalement; d’une crue faible ayant entrainé des problèmes d’irrigation ou d’inondation de rizières à submersion libre et contrôlée et d’une décrue précoce qui pourrait impacter négativement les cultures de submersion, l’inondation des mares et lacs, la production halieutique et autres. « Ces faits vont certainement impacter les perspectives de récoltes à travers le pays », s’inquiète-t-il.
Sur le plan pastoral, il a reconnu que la soudure 2016-2017 a été difficile dans les zones de concentration au nord du pays et les premières pluies ont causé des mortalités inhabituelles de bétail dans les régions de Tombouctou et Gao à cause de la fragilité du bétail.
La pêche est également victime de la mauvaise crue, avec la mauvaise inondation des frayères pour la reproduction des espèces.
En plus, il a déploré la situation de l’insécurité qui persiste et s’installe au centre du pays dans les zones où les populations peinent à se relever des difficultés antérieures. « Si toutes ces tendances et difficultés n’évoluent pas favorablement, les populations de certaines zones pourraient connaître des situations difficiles cette année », a-t-il averti.
Mahamane Maïga