Le président de la CENTIF, Marimpa Samoura, par ailleurs ancien ministre délégué du budget sous la récente transition, a profité d’une récente cérémonie à l’hôtel des finances, pour insister sur " la volonté du ministre des finances, Dr Boubou Cissé, de promouvoir une bonne gouvernance financière au Mali, d'améliorer l'image de notre pays, par la moralisation et l'assainissement des opérations financières ". C'est dans ce cadre, qu'il a annoncé la construction prochaine d'un siège en R+4 pour un coût de 814 millions de FCFA.
Marimpa Samoura dira aussi que depuis la rencontre historique du 29 décembre 2016, sous l'égide du même ministre avec l'ensemble des responsables des banques et établissements financiers, ces derniers ont institué au sein de leur institution, un service conformité en vue d'assainir au mieux les opérations financières. Cette implication du ministre a permis d'instaurer " une coopération plus accrue et de qualité entre les banques et la CENTIF ".
Ainsi, le nombre des déclarations des opérations suspectes est passé de 25 en 2016 à 53 en 2017. Les montants suspectés en jeu sont de plus 10,334 milliards de FCFA en 2016 et 4,170 milliards de FCFA en 2017. En termes d'effectif, trois agents ont été admis à la retraite cette année. Cependant, la Cellule a été dotée de trois nouveaux enquêteurs, officiers de police judicaire et quatre analystes financiers de haut niveau, toujours dans le souci de mieux traquer les délinquants financiers.
Le président de la CENTIF de rappeler que la criminalité financière étant un phénomène mondial, le combat ne peut être mené que par la conjugaison des efforts et des intelligences des pays du monde entier. C'est à ce titre que la CENTIF du Mali est membre de plusieurs organisations régionales et internationales.
Il faut souligner que le blanchissement des capitaux nuit à la stabilité des économiques et des Etats. Au Mali, le faible taux de bancarisation est un facteur très favorable à ce phénomène. La circulation des espaces rend quasi impossible la traçabilité des transactions. L'immobilier et le secteur minier sont des vecteurs sûrs de la criminalité financière transnationale.
Ibrahim Youssef
Marimpa Samoura dira aussi que depuis la rencontre historique du 29 décembre 2016, sous l'égide du même ministre avec l'ensemble des responsables des banques et établissements financiers, ces derniers ont institué au sein de leur institution, un service conformité en vue d'assainir au mieux les opérations financières. Cette implication du ministre a permis d'instaurer " une coopération plus accrue et de qualité entre les banques et la CENTIF ".
Ainsi, le nombre des déclarations des opérations suspectes est passé de 25 en 2016 à 53 en 2017. Les montants suspectés en jeu sont de plus 10,334 milliards de FCFA en 2016 et 4,170 milliards de FCFA en 2017. En termes d'effectif, trois agents ont été admis à la retraite cette année. Cependant, la Cellule a été dotée de trois nouveaux enquêteurs, officiers de police judicaire et quatre analystes financiers de haut niveau, toujours dans le souci de mieux traquer les délinquants financiers.
Le président de la CENTIF de rappeler que la criminalité financière étant un phénomène mondial, le combat ne peut être mené que par la conjugaison des efforts et des intelligences des pays du monde entier. C'est à ce titre que la CENTIF du Mali est membre de plusieurs organisations régionales et internationales.
Il faut souligner que le blanchissement des capitaux nuit à la stabilité des économiques et des Etats. Au Mali, le faible taux de bancarisation est un facteur très favorable à ce phénomène. La circulation des espaces rend quasi impossible la traçabilité des transactions. L'immobilier et le secteur minier sont des vecteurs sûrs de la criminalité financière transnationale.
Ibrahim Youssef