Les résultats macroéconomiques du Bénin ont été contrastés en 2016, l'économie ayant dû faire face aux répercussions négatives d'une conjoncture extérieure difficile. La remarque est du Fonds monétaire international (Fmi). Dans un communiqué, l’institution signale que la croissance de ce pays membre de l’Uemoa a été d'environ 4 %, mais une reprise est prévue en 2017-18, en raison de la vigueur de la production agricole, de l'augmentation des investissements publics et du dynamisme du secteur tertiaire. «La croissance économique s'accélère; l’inflation est restée négative en 2016 et jusqu’à la fin du mois d’août 2017, mais devrait atteindre en moyenne 0,6 % en 2017 », lit-on dans le document. Selon le Fmi, les perspectives à moyen terme continuent de montrer des signes favorables, avec une croissance économique forte et une inflation faible. La compression des dépenses courantes a contribué à la réalisation d'un déficit budgétaire inférieur aux prévisions du programme, à 6,0 % du Pib en 2016, contre 8,0 % en 2015. La trajectoire de l’assainissement des finances publiques indique une réduction supplémentaire du déficit, à 1,8 % du Pib en 2019, soit en deçà du critère de convergence de 3 % du Pib de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
Malgré ces perspectives économiques favorables à moyen terme, le Fmi estime qu’il subsiste des difficultés qui doivent être réglées. Il s'agit notamment de définir les priorités en matière de dépenses publiques pour promouvoir une croissance inclusive et réduire la pauvreté; d'accélérer les réformes des administrations fiscale et douanière afin de mobiliser plus de ressources intérieures; d'accroître l'efficience des investissements publics pour pérenniser la croissance projetée à moyen terme; de s'attaquer à la charge croissante du service de la dette intérieure; et de renforcer la gestion de la dette afin de préserver la viabilité de la dette publique.
Mariama Diallo
Malgré ces perspectives économiques favorables à moyen terme, le Fmi estime qu’il subsiste des difficultés qui doivent être réglées. Il s'agit notamment de définir les priorités en matière de dépenses publiques pour promouvoir une croissance inclusive et réduire la pauvreté; d'accélérer les réformes des administrations fiscale et douanière afin de mobiliser plus de ressources intérieures; d'accroître l'efficience des investissements publics pour pérenniser la croissance projetée à moyen terme; de s'attaquer à la charge croissante du service de la dette intérieure; et de renforcer la gestion de la dette afin de préserver la viabilité de la dette publique.
Mariama Diallo