Désormais, les amendes pour les surcharges vont passer de 10 000 à 20 000 pour le trafic national et pour le trafic inter-Etats de 20 000 à 60 000 par tonnes. A cause de l’application de cette mesure, on a constaté que plus de 800 camions ont été bloqués récemment à Diboli.
Face à cette situation, le président du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR), Youssouf Traoré, estime que le Règlement N°14 n’est pas nouveau. «Chaque fois qu’on veut l’appliquer, on fait face à des problèmes. Le montant qu’on impose aux transporteurs ne me semble pas être proportionnel à la surcharge. Il y a toujours eu des contestations au niveau des postes de pesage. Parce qu’il y a toujours des problèmes par rapport au poids», déplore-t-il.
Il détaille à travers cet exemple: «quand on vous pèse à Kati, on vous dit que vous avez 3 tonnes de plus et une fois à un poste, cela peut aller jusqu’à 6 ou 7 tonnes de plus. Un véhicule pesé à Abidjan, quand il vient au Mali, il y a 12 tonnes de différence. Donc, cela veut dire qu’il y a des problèmes au niveau des bascules».
Le patron des transporteurs routiers va plus loin : «Nous n’avons pas de problèmes par rapport à l’application du Règlement. Comme on le dit, la nature a horreur du changement. Chaque fois qu’on veut changer, il y a toujours des contestations».
Mahamane MAIGA
Face à cette situation, le président du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR), Youssouf Traoré, estime que le Règlement N°14 n’est pas nouveau. «Chaque fois qu’on veut l’appliquer, on fait face à des problèmes. Le montant qu’on impose aux transporteurs ne me semble pas être proportionnel à la surcharge. Il y a toujours eu des contestations au niveau des postes de pesage. Parce qu’il y a toujours des problèmes par rapport au poids», déplore-t-il.
Il détaille à travers cet exemple: «quand on vous pèse à Kati, on vous dit que vous avez 3 tonnes de plus et une fois à un poste, cela peut aller jusqu’à 6 ou 7 tonnes de plus. Un véhicule pesé à Abidjan, quand il vient au Mali, il y a 12 tonnes de différence. Donc, cela veut dire qu’il y a des problèmes au niveau des bascules».
Le patron des transporteurs routiers va plus loin : «Nous n’avons pas de problèmes par rapport à l’application du Règlement. Comme on le dit, la nature a horreur du changement. Chaque fois qu’on veut changer, il y a toujours des contestations».
Mahamane MAIGA