Dans son intervention, le chef de mission du FMI, Mme Boriana Yontcheva a fait savoir que l’économie du Mali continue de croître à un rythme soutenu, avec une prévision de croissance du PIB de 5, 3%. « La bonne récolte a contribué à améliorer la balance des paiements. Des progrès ont été enregistrés au niveau des reformes économiques », a-t-elle dit.Aussi, elle se réjouit du progrès continu constaté dans la mise en œuvre du programme. « Les autorités maliennes ont réussi à faire avancer la réforme de la gouvernance », a-t-elle dit. Avant de recommander la reforme du code minier afin d’optimiser les ressources issues de l’exploitation minière.
Ceci est important quand on sait que le Mali dispose de trois codes miniers différents. Ce qui pose d’énormes problèmes à cause de l’existence des clauses de stabilité. L’Administration fiscale malienne n’arrive pas à prélever certaines taxes nouvelles. Ce qui constitue un gros manque à gagner pour le Trésor public.
Toutefois, MmeBoriana Yontcheva déplore le retard constaté dans l’application de la loi portant répression de l’enrichissement illicite au Mali. Elle félicite les autorités maliennes pour leurs efforts dans la mise en place d’une commission de conciliation en vue de réfléchir sur les insuffisances pour apporter des solutions en vue de faciliter l’application de cette loi.
Par ailleurs, elle se réjouit de la déclaration obligatoire du patrimoine par les assujettis.« Depuis lundi, j’ai été impressionnée par la volonté des maliens de faire progresser l’économie. Au-delà de ces 4 jours de mission, je salue la détermination des autorités et des acteurs de la société civile », confie-t-elle à la presse.Avant d’insister sur les défis sécuritaires à relever.
Cette perspective favorable est toutefois sujette à des risques, notamment liés à la situation sécuritaire fragile du Mali.
Mahamane Maïga
Ceci est important quand on sait que le Mali dispose de trois codes miniers différents. Ce qui pose d’énormes problèmes à cause de l’existence des clauses de stabilité. L’Administration fiscale malienne n’arrive pas à prélever certaines taxes nouvelles. Ce qui constitue un gros manque à gagner pour le Trésor public.
Toutefois, MmeBoriana Yontcheva déplore le retard constaté dans l’application de la loi portant répression de l’enrichissement illicite au Mali. Elle félicite les autorités maliennes pour leurs efforts dans la mise en place d’une commission de conciliation en vue de réfléchir sur les insuffisances pour apporter des solutions en vue de faciliter l’application de cette loi.
Par ailleurs, elle se réjouit de la déclaration obligatoire du patrimoine par les assujettis.« Depuis lundi, j’ai été impressionnée par la volonté des maliens de faire progresser l’économie. Au-delà de ces 4 jours de mission, je salue la détermination des autorités et des acteurs de la société civile », confie-t-elle à la presse.Avant d’insister sur les défis sécuritaires à relever.
Cette perspective favorable est toutefois sujette à des risques, notamment liés à la situation sécuritaire fragile du Mali.
Mahamane Maïga