Le ministre des Mines a reconnu que les productions d’or au Mali ne sont pas cernées comme il se doit. « Les estimations de productions sont celles de production des 10 mines industrielles d’or qui opèrent au Mali. Ce sont les productions de ces mines qui sont communiquées chaque mois au ministère des Mines et suivies par la Direction nationale de la Géologie et des Mines », a-t-il révélé.
Toutefois, il a souligné que le plus difficile reste l’organisation de l’orpaillage traditionnel pour que l’Etat malien en profite. C’est ce qui explique l’instauration d’une carte d’exploitation afin de faire face aux défis économiques, socio-sanitaires, environnementaux et sécuritaires.
Le ministre des Mines a poursuivi : « Pour les productions artisanales, nous n’avons pas pu avoir de statistiques réelles. Depuis plus de dix ans, il est dit que la production artisanale est de 4 tonnes d’or par an. Et c’est ce qui est intégré aux statistiques. C’est pour cette raison que nous avons décidé, sous l’instruction du gouvernement, d’organiser et d’encadrer ce secteur parce qu’il nous est revenu qu’au moment où notre production nationale était de 50 tonnes, aux Emirats Arabes, il y avait des gens qui avaient acheté pour près de 60 tonnes d’or en provenance du Mali, alors que sur nos 50 tonnes de production nationale, aucun gramme ne va vers les Emirats Arabes. Cela veut dire que, quelque part, il y a quelque chose qui cloche ».
Donc, pour changer cela, il a fait cas des actions initiées par le département des Mines qui a décidé d’organiser et d’encadrer des mines artisanales. « C’estpour cette raison que l’orpaillage est fermé durant les périodes d’hivernage. De nouvelles dispositions seront mises en place à l’ouverture de l’orpaillage, à savoir l’institution des cartes d’accès aux sites d’orpaillage, l’institution des registres de vente et d’achat d’or sur les sites d’orpaillage”, a-t-il affirmé.
Mahamane Maïga
Toutefois, il a souligné que le plus difficile reste l’organisation de l’orpaillage traditionnel pour que l’Etat malien en profite. C’est ce qui explique l’instauration d’une carte d’exploitation afin de faire face aux défis économiques, socio-sanitaires, environnementaux et sécuritaires.
Le ministre des Mines a poursuivi : « Pour les productions artisanales, nous n’avons pas pu avoir de statistiques réelles. Depuis plus de dix ans, il est dit que la production artisanale est de 4 tonnes d’or par an. Et c’est ce qui est intégré aux statistiques. C’est pour cette raison que nous avons décidé, sous l’instruction du gouvernement, d’organiser et d’encadrer ce secteur parce qu’il nous est revenu qu’au moment où notre production nationale était de 50 tonnes, aux Emirats Arabes, il y avait des gens qui avaient acheté pour près de 60 tonnes d’or en provenance du Mali, alors que sur nos 50 tonnes de production nationale, aucun gramme ne va vers les Emirats Arabes. Cela veut dire que, quelque part, il y a quelque chose qui cloche ».
Donc, pour changer cela, il a fait cas des actions initiées par le département des Mines qui a décidé d’organiser et d’encadrer des mines artisanales. « C’estpour cette raison que l’orpaillage est fermé durant les périodes d’hivernage. De nouvelles dispositions seront mises en place à l’ouverture de l’orpaillage, à savoir l’institution des cartes d’accès aux sites d’orpaillage, l’institution des registres de vente et d’achat d’or sur les sites d’orpaillage”, a-t-il affirmé.
Mahamane Maïga