Cette insuffisance, à en croire le chef de brigade à la Conférence interafricaine des marchés d' assurance (CIMA), a une incidence sur la qualité des prestations dont une partie importante des sinistrés ne sont pas payés parce que les données ne sont pas de qualité : « on n’arrive pas à retrouver les victimes ».
Pour M. Ouattara, il est important que sur les prochaines années qu’il y ait des chantiers qui puissent permettre d’adresser la problématique de la qualité des données afin d’améliorer les prestations que les assureurs rendent aux bénéficiaires de contrat.
« Au niveau du contrôle on constate que lorsqu’on analyse la liquidation des sinistres en automobile d’une entreprise à l’autre, 20 à 80% sont repris en borne de liquidation notamment pour absence d’informations sur les victimes », indique le chef de brigade. Qui fait savoir dans la foulée que cela « a une incidence sur la réputation globale des assureurs puisque le mot commun est que ces derniers ne payent pas les sinistres ». La cause pour lui est que les assureurs n’ont pas souvent les informations concernant les victimes.
Un autre constat, dit-il est le problème lié à la localisation des assurés. En effet, il donne l’argument de la difficulté que rencontrent les assureurs pour retracer les déplacements de leurs clients pour savoir leur adresse correcte. Aussi, souligne-t-il, 80% des états financiers produits contiennent des anomalies significatives en dépit des certifications des commissaires aux comptes (Cac).
Par ailleurs, il remarque que les états statistiques qui sont produits ne sont pas fiables. Motif ? Il défend qu’« ils ne sont pas produits dans un objectif d’aider à la prise de décision mais dans un souci de contrôle alors qu’ils devraient servir à piloter l’entreprise ».
Bassirou MBAYE
Pour M. Ouattara, il est important que sur les prochaines années qu’il y ait des chantiers qui puissent permettre d’adresser la problématique de la qualité des données afin d’améliorer les prestations que les assureurs rendent aux bénéficiaires de contrat.
« Au niveau du contrôle on constate que lorsqu’on analyse la liquidation des sinistres en automobile d’une entreprise à l’autre, 20 à 80% sont repris en borne de liquidation notamment pour absence d’informations sur les victimes », indique le chef de brigade. Qui fait savoir dans la foulée que cela « a une incidence sur la réputation globale des assureurs puisque le mot commun est que ces derniers ne payent pas les sinistres ». La cause pour lui est que les assureurs n’ont pas souvent les informations concernant les victimes.
Un autre constat, dit-il est le problème lié à la localisation des assurés. En effet, il donne l’argument de la difficulté que rencontrent les assureurs pour retracer les déplacements de leurs clients pour savoir leur adresse correcte. Aussi, souligne-t-il, 80% des états financiers produits contiennent des anomalies significatives en dépit des certifications des commissaires aux comptes (Cac).
Par ailleurs, il remarque que les états statistiques qui sont produits ne sont pas fiables. Motif ? Il défend qu’« ils ne sont pas produits dans un objectif d’aider à la prise de décision mais dans un souci de contrôle alors qu’ils devraient servir à piloter l’entreprise ».
Bassirou MBAYE