La croissance de l'activité économique dans l'Union reste tirée par le secteur tertiaire, dont la contribution s'est établie à 3,8 points de pourcentage, contre 3,7 points de pourcentage notée le trimestre précédent. Celle du secteur secondaire est, quant à elle, ressortie à 1,7 point de pourcentage, en hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent. L'apport du secteur primaire à la croissance a été de 1,1 point de pourcentage, stable par rapport aux réalisations du premier trimestre 2019 », informe la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest(Bceao) dans son « « Bulletin trimestriel des statistiques »pour le deuxième trimestre 2019.
Dans la même dynamique, la Bceao renseigne que le taux d'inflation dans l'Uemoa, en glissement annuel, est ressorti à -0,5% à fin juin 2019, après 0,1% trois mois plus tôt. Cette baisse, explique-t-on, est imputable au recul des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l'Union, notamment les céréales locales dans les pays sahéliens.
En effet, il a été enregistré à fin juin 2019 un repli sensible, en rythme annuel, des prix des céréales locales au Burkina (-34%), au Mali (-36%) et au Niger (-27%), en lien avec un meilleur approvisionnement des marchés, induit par la hausse de la production de la campagne agricole précédente.
Les ventes à prix modérés et les distributions gratuites de vivres par les organismes publics ainsi que les appuis des partenaires humanitaires dans certaines régions du Sahel ont également contribué au fléchissement des prix.
Adou FAYE
Dans la même dynamique, la Bceao renseigne que le taux d'inflation dans l'Uemoa, en glissement annuel, est ressorti à -0,5% à fin juin 2019, après 0,1% trois mois plus tôt. Cette baisse, explique-t-on, est imputable au recul des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l'Union, notamment les céréales locales dans les pays sahéliens.
En effet, il a été enregistré à fin juin 2019 un repli sensible, en rythme annuel, des prix des céréales locales au Burkina (-34%), au Mali (-36%) et au Niger (-27%), en lien avec un meilleur approvisionnement des marchés, induit par la hausse de la production de la campagne agricole précédente.
Les ventes à prix modérés et les distributions gratuites de vivres par les organismes publics ainsi que les appuis des partenaires humanitaires dans certaines régions du Sahel ont également contribué au fléchissement des prix.
Adou FAYE