Le Rapport sur la Politique Monétaire dans l’UMOA juin 2018 qui le constate souligne que cette évolution a été imprimée par le renforcement des actifs extérieurs nets de la Banque Centrale.
Il confie que les AEN de la BCEAO se sont consolidés de 2.200,6 milliards au cours du premier trimestre 2018, sous l'effet de la hausse des réserves officielles de change de 2.214,5 milliards, consécutive au rapatriement par la Côte d'Ivoire et le Sénégal du produit des euro-obligations mobilisées sur les marchés internationaux en mars 2018.
Pour leur part, poursuit la même source, les engagements extérieurs de l'Institut d'émission sur la même période se sont faiblement accrus de 13,9 milliards.
A l’en croire, les réserves de change de l'Union ont atteint, à fin mars 2018, un niveau de 9.398,8 milliards qui assure un taux de couverture de l'émission monétaire de 80,2% contre 73,4% trois mois plus tôt.
Selon elle, la couverture des réserves de change est ressortie à 5,5 mois d'importations de biens et services contre 4,2 mois à fin décembre 2017. 123.
Après trois trimestres consécutifs de baisse, précise le rapport, les AEN des banques ont augmenté de 391,0 milliards au premier trimestre 2018, reflétant l'effet de la hausse des créances extérieures des banques (+134,5 milliards) conjuguée avec la baisse de leurs engagements envers les non-résidents (-256,4 milliards) sur la période. 124.
Sur une base annuelle, confie la Banque Centrale, les actifs extérieurs nets des institutions de dépôt de l'Union affichent une progression de 2.634,6 milliards ou 66,1% à fin mars 2018.
A l’en croire, cette évolution s'explique par l'augmentation des AEN de la BCEAO (+2.663,3 milliards), en ligne essentiellement avec l'impact du rapatriement des ressources levées sur les marchés internationaux par la Côte d'Ivoire et le Sénégal en mars 2018, les actifs extérieurs nets des banques s'étant dégradés (-28,7 milliards) sur la période.
Les créances intérieures prennent le sens inverse
La hausse trimestrielle de l'encours des créances intérieures depuis deux trimestres consécutifs s'est estompée au premier trimestre 2018, avec une baisse de 4,1%, soit un dégonflement de 1.121,7 milliards, contre une hausse de 5,1% à fin décembre 2017.
Le Rapport sur la Politique Monétaire dans l’UMOA juin 2018 attribue cette baisse d'un trimestre à l'autre à la contraction de 979,9 milliards des créances nettes des institutions de dépôt sur les Administrations Publiques Centrales (APUC) des Etats de l'Union, consécutive à l'augmentation des dépôts publics du fait de la part non utilisée du produit des euroobligations.
Selon le document, cette baisse s'explique également par le repli trimestriel de 141,8 milliards des crédits à l'économie, en ligne avec le cycle saisonnier.
En rythme annuel, poursuit-il, la progression de l'encours des créances intérieures s'est réduite au premier trimestre 2018, avec un taux d'accroissement de 3,8%, après une hausse de 9,9% en décembre 2017 et 10,4% en septembre 2017.
D’après la même source, cette décélération des créances intérieures est liée à la baisse des créances nettes sur les APUC, consécutive à la hausse des dépôts des Etats à la Banque Centrale.
Toutefois, en rythme annuel, précise-elle, les créances sur l'économie ont enregistré une hausse de 1.837,7 milliards ou 10,0%, soutenant l'augmentation des créances intérieures.
A l’en croire, les contributions des créances nettes sur les APUC et des crédits à l'économie à l'expansion des créances intérieures sont ressorties à -4,7 points de pourcentage (pdp) et 7,7 pdp contre respectivement 1,2 pdp et 8,4 pdp à fin décembre 2017.
Mariama Diallo
Il confie que les AEN de la BCEAO se sont consolidés de 2.200,6 milliards au cours du premier trimestre 2018, sous l'effet de la hausse des réserves officielles de change de 2.214,5 milliards, consécutive au rapatriement par la Côte d'Ivoire et le Sénégal du produit des euro-obligations mobilisées sur les marchés internationaux en mars 2018.
Pour leur part, poursuit la même source, les engagements extérieurs de l'Institut d'émission sur la même période se sont faiblement accrus de 13,9 milliards.
A l’en croire, les réserves de change de l'Union ont atteint, à fin mars 2018, un niveau de 9.398,8 milliards qui assure un taux de couverture de l'émission monétaire de 80,2% contre 73,4% trois mois plus tôt.
Selon elle, la couverture des réserves de change est ressortie à 5,5 mois d'importations de biens et services contre 4,2 mois à fin décembre 2017. 123.
Après trois trimestres consécutifs de baisse, précise le rapport, les AEN des banques ont augmenté de 391,0 milliards au premier trimestre 2018, reflétant l'effet de la hausse des créances extérieures des banques (+134,5 milliards) conjuguée avec la baisse de leurs engagements envers les non-résidents (-256,4 milliards) sur la période. 124.
Sur une base annuelle, confie la Banque Centrale, les actifs extérieurs nets des institutions de dépôt de l'Union affichent une progression de 2.634,6 milliards ou 66,1% à fin mars 2018.
A l’en croire, cette évolution s'explique par l'augmentation des AEN de la BCEAO (+2.663,3 milliards), en ligne essentiellement avec l'impact du rapatriement des ressources levées sur les marchés internationaux par la Côte d'Ivoire et le Sénégal en mars 2018, les actifs extérieurs nets des banques s'étant dégradés (-28,7 milliards) sur la période.
Les créances intérieures prennent le sens inverse
La hausse trimestrielle de l'encours des créances intérieures depuis deux trimestres consécutifs s'est estompée au premier trimestre 2018, avec une baisse de 4,1%, soit un dégonflement de 1.121,7 milliards, contre une hausse de 5,1% à fin décembre 2017.
Le Rapport sur la Politique Monétaire dans l’UMOA juin 2018 attribue cette baisse d'un trimestre à l'autre à la contraction de 979,9 milliards des créances nettes des institutions de dépôt sur les Administrations Publiques Centrales (APUC) des Etats de l'Union, consécutive à l'augmentation des dépôts publics du fait de la part non utilisée du produit des euroobligations.
Selon le document, cette baisse s'explique également par le repli trimestriel de 141,8 milliards des crédits à l'économie, en ligne avec le cycle saisonnier.
En rythme annuel, poursuit-il, la progression de l'encours des créances intérieures s'est réduite au premier trimestre 2018, avec un taux d'accroissement de 3,8%, après une hausse de 9,9% en décembre 2017 et 10,4% en septembre 2017.
D’après la même source, cette décélération des créances intérieures est liée à la baisse des créances nettes sur les APUC, consécutive à la hausse des dépôts des Etats à la Banque Centrale.
Toutefois, en rythme annuel, précise-elle, les créances sur l'économie ont enregistré une hausse de 1.837,7 milliards ou 10,0%, soutenant l'augmentation des créances intérieures.
A l’en croire, les contributions des créances nettes sur les APUC et des crédits à l'économie à l'expansion des créances intérieures sont ressorties à -4,7 points de pourcentage (pdp) et 7,7 pdp contre respectivement 1,2 pdp et 8,4 pdp à fin décembre 2017.
Mariama Diallo