L’information est contenue dans le Rapport de Politique Monétaire dans l’UMOA - Décembre 2018 publié par la Banque centrale des états de l’Afrique de l’Ouest(BCEAO) et qui donne les tendances relevées dans l’Exécution des budgets des Etats membres à fin septembre 2018.
Selon la même source, ces évolutions montrent que le profil des finances publiques des Etats membres de l'Union a été marqué, au cours des neuf premiers mois de l'année 2018, par un accroissement, en glissement annuel, des recettes et dons plus important que celui des dépenses publiques.
A l’en croire, cette situation s'est traduite par une atténuation du déficit budgétaire par rapport à la même période de l'année 2017.
La BCEAO informe que les recettes budgétaires et dons sont ressortis à 9.880,4 milliards de FCFA au cours des trois premiers trimestres de l'année 2018, en hausse de 827,4 milliards (+ 9,1%) par rapport à la même période de l'année précédente. D’après elle, cette progression est essentiellement imputable à la hausse de 800,5 milliards (+10,6%) des recettes fiscales.
L’institut d’émission confie que l'augmentation des recettes fiscales a été notée dans tous les Etats membres de l'Union, à l'exception de la Guinée-Bissau où la baisse des recettes s'explique par l'impact sur la demande intérieure, du faible dynamisme constaté dans la commercialisation et l'exportation de la noix de cajou.
Il avise que les dépenses et prêts nets, évalués à 11.483,6 milliards à fin septembre 2018, ont affiché une progression de 5,9%, en glissement annuel. Cette évolution s'explique par l'augmentation combinée des dépenses en capital et des dépenses courantes.
Le Rapport de Politique Monétaire dans l’UMOA- Décembre 2018 renseigne que l'accroissement de 8,0% des dépenses courantes, estimées à 7.956,6 milliards, est tiré notamment par l'évolution des dépenses de personnel (+10,9%) et des paiements d'intérêt sur la dette (+18,8%), en ligne avec la hausse de l'encours de la dette enregistrée au cours des dernières années.
Le document ajoute que les dépenses en capital ont augmenté de 2,3%, passant de 3.323,4 milliards à fin septembre 2017 à 3.398,6 milliards à fin septembre 2018, en liaison avec la poursuite de l'exécution des investissements publics, notamment dans le domaine des infrastructures.
Au total, poursuit la même source, l'exécution des opérations financières des Etats s'est traduite, à fin septembre 2018, par un déficit global, base caisse, dons compris, de 1.748,9 milliards de FCFA . Pour le financement de ce déficit, les Etats ont eu recours au marché régional de la dette publique.
Pour l'ensemble de l'année 2018, résume-t-il, le déficit global base engagements est attendu, selon les services officiels, 3,9% du PIB après 4,3% en 2017.
Mariama Diallo
Selon la même source, ces évolutions montrent que le profil des finances publiques des Etats membres de l'Union a été marqué, au cours des neuf premiers mois de l'année 2018, par un accroissement, en glissement annuel, des recettes et dons plus important que celui des dépenses publiques.
A l’en croire, cette situation s'est traduite par une atténuation du déficit budgétaire par rapport à la même période de l'année 2017.
La BCEAO informe que les recettes budgétaires et dons sont ressortis à 9.880,4 milliards de FCFA au cours des trois premiers trimestres de l'année 2018, en hausse de 827,4 milliards (+ 9,1%) par rapport à la même période de l'année précédente. D’après elle, cette progression est essentiellement imputable à la hausse de 800,5 milliards (+10,6%) des recettes fiscales.
L’institut d’émission confie que l'augmentation des recettes fiscales a été notée dans tous les Etats membres de l'Union, à l'exception de la Guinée-Bissau où la baisse des recettes s'explique par l'impact sur la demande intérieure, du faible dynamisme constaté dans la commercialisation et l'exportation de la noix de cajou.
Il avise que les dépenses et prêts nets, évalués à 11.483,6 milliards à fin septembre 2018, ont affiché une progression de 5,9%, en glissement annuel. Cette évolution s'explique par l'augmentation combinée des dépenses en capital et des dépenses courantes.
Le Rapport de Politique Monétaire dans l’UMOA- Décembre 2018 renseigne que l'accroissement de 8,0% des dépenses courantes, estimées à 7.956,6 milliards, est tiré notamment par l'évolution des dépenses de personnel (+10,9%) et des paiements d'intérêt sur la dette (+18,8%), en ligne avec la hausse de l'encours de la dette enregistrée au cours des dernières années.
Le document ajoute que les dépenses en capital ont augmenté de 2,3%, passant de 3.323,4 milliards à fin septembre 2017 à 3.398,6 milliards à fin septembre 2018, en liaison avec la poursuite de l'exécution des investissements publics, notamment dans le domaine des infrastructures.
Au total, poursuit la même source, l'exécution des opérations financières des Etats s'est traduite, à fin septembre 2018, par un déficit global, base caisse, dons compris, de 1.748,9 milliards de FCFA . Pour le financement de ce déficit, les Etats ont eu recours au marché régional de la dette publique.
Pour l'ensemble de l'année 2018, résume-t-il, le déficit global base engagements est attendu, selon les services officiels, 3,9% du PIB après 4,3% en 2017.
Mariama Diallo