A son avis, cela a induit une atténuation du déficit global, base engagements, dons compris, qui est ressorti à 767,7 milliards, soit 2,2% du Produit Intérieur Brut(PIB), à fin juin 2018 contre 832,3 milliards ou 2,6% du PIB à la même période de l'année précédente.
L’Exécution des budgets des Etats membres à fin juin 2018 renseigne que les recettes budgétaires des pays se sont situées à 6.501,4 milliards au terme des six premiers mois de l'année 2018, en amélioration de 770,0 milliards ou 13,4% par rapport à leur niveau observé un an plus tôt.
La BCEAO explique que cette évolution reflète essentiellement la progression de 757,7 milliards ou 14,9% des recettes fiscales sur la période.
Pour leur part, poursuit la banque centrale, les dons budgétaires ont enregistré une hausse de 56,6 milliards ou 15,0% par rapport au premier semestre 2017, pour s'établir à 434,7 milliards à fin juin 2018.
Parallèlement, ajoute-t-elle, les dépenses et prêts nets se sont accrus de 762,0 milliards ou 11,0% pour se situer à 7.703,8 milliards à fin juin 2018, sous l'effet de la hausse simultanée des dépenses en capital (+17,3%) et des dépenses courantes (+8,1%).
La BCEAO avance que le niveau des dépenses en capital, chiffré à 2.503,7 milliards à fin juin 2018, est en augmentation de 368,8 milliards sur un an.
A son avis, l'accroissement des dépenses courantes a été tiré par la masse salariale (+10,1%) et les paiements au titre des intérêts sur la dette publique (+18,1%).
Pour le financement de ce déficit, poursuit la même source, les Etats membres de l'Union ont eu recours à des ressources tant extérieures qu'internes.
Mariama Diallo
L’Exécution des budgets des Etats membres à fin juin 2018 renseigne que les recettes budgétaires des pays se sont situées à 6.501,4 milliards au terme des six premiers mois de l'année 2018, en amélioration de 770,0 milliards ou 13,4% par rapport à leur niveau observé un an plus tôt.
La BCEAO explique que cette évolution reflète essentiellement la progression de 757,7 milliards ou 14,9% des recettes fiscales sur la période.
Pour leur part, poursuit la banque centrale, les dons budgétaires ont enregistré une hausse de 56,6 milliards ou 15,0% par rapport au premier semestre 2017, pour s'établir à 434,7 milliards à fin juin 2018.
Parallèlement, ajoute-t-elle, les dépenses et prêts nets se sont accrus de 762,0 milliards ou 11,0% pour se situer à 7.703,8 milliards à fin juin 2018, sous l'effet de la hausse simultanée des dépenses en capital (+17,3%) et des dépenses courantes (+8,1%).
La BCEAO avance que le niveau des dépenses en capital, chiffré à 2.503,7 milliards à fin juin 2018, est en augmentation de 368,8 milliards sur un an.
A son avis, l'accroissement des dépenses courantes a été tiré par la masse salariale (+10,1%) et les paiements au titre des intérêts sur la dette publique (+18,1%).
Pour le financement de ce déficit, poursuit la même source, les Etats membres de l'Union ont eu recours à des ressources tant extérieures qu'internes.
Mariama Diallo