Le principal facteur explicatif de ce rebond réside dans la progression des prix des produits alimentaires. La contribution de la composante «Alimentation» à l'inflation totale est passée de -0,2 point de pourcentage au deuxième trimestre 2017 à +0,8 point de pourcentage au troisième trimestre 2017.
La hausse des prix des denrées alimentaires au cours du trimestre sous revue par rapport à leurs niveaux à la même période de l'année dernière s'explique par des tensions sur les marchés des légumes et des produits de la pêche, notamment au Bénin, en Côte d'Ivoire et au Sénégal, ainsi que sur les marchés des céréales locales, plus particulièrement du mil au Burkina, au Mali et au Niger.
Sur le plan de la compétitivité, le taux de change effectif réel (TCER) s'est apprécié de 2,0% au troisième trimestre 2017 par rapport à la même période de l'année passée. Cette évolution traduit une perte de compétitivité pour l'Union et reflète la hausse du taux de change effectif nominal de 5,3%, partiellement compensée par un différentiel d'inflation favorable à l'Union de 3,1 points de pourcentage.
Pathé TOURE
La hausse des prix des denrées alimentaires au cours du trimestre sous revue par rapport à leurs niveaux à la même période de l'année dernière s'explique par des tensions sur les marchés des légumes et des produits de la pêche, notamment au Bénin, en Côte d'Ivoire et au Sénégal, ainsi que sur les marchés des céréales locales, plus particulièrement du mil au Burkina, au Mali et au Niger.
Sur le plan de la compétitivité, le taux de change effectif réel (TCER) s'est apprécié de 2,0% au troisième trimestre 2017 par rapport à la même période de l'année passée. Cette évolution traduit une perte de compétitivité pour l'Union et reflète la hausse du taux de change effectif nominal de 5,3%, partiellement compensée par un différentiel d'inflation favorable à l'Union de 3,1 points de pourcentage.
Pathé TOURE