C’est le cas de M. Oumar Balla Touré, chargé de la recherche et du développement des marchés à l’Agence de promotion touristique du Mali (APTM). Ce professionnel a invité les acteurs privés à relever le défi en vue de relancer le tourisme durable au Mali.
Pour Oumar Balla Touré, le tourisme durable est un tourisme qui procède à une répartition horizontale et verticale des retombées touristiques dans l’éthique et dans l’équité. Et dans ce tourisme durable, il y a l’homme, son environnement, sa culture.
Sur le tourisme malien, il a rappelé qu’avant 2012, ce secteur était la 3e matière d’exportation du Mali derrière le coton et l’or. Dans ce secteur, beaucoup de travail avait été fait. Le tourisme malien rapportait annuellement entre 97 à 100 milliards F CFA. Sur 10 ans, des investissements de plus de 150 milliards F CFA avaient été réalisés avec la création de beaucoup d’emplois. “Dans un passé récent, tous les clignotants du tourisme était au vert. Mais en 2012, le coup d’Etat est venu détruire toutes ces réalisations. Et le tourisme a commencé à connaître ses périodes noires comme les animaux malades de la peste. Le tourisme a commencé à chuter comme un château de cartes avec son lot de désillusions. Nous vivons cette situation”, a-t-il souligné.
Pour faire face, il pense que le tourisme est une affaire d’administration mais aussi et surtout un phénomène d’associations et du secteur privé. “L’administration n’est là que pour un appui-conseil. Et le projet qu’elle porte va développer un tourisme itinérant très précis, un tourisme alternatif, un tourisme solidaire qui est au plus près des populations détentrices des cultures, des us et des coutumes. Et c’est ce mode de tourisme que les touristes recherchent. Cela vaut mieux que le tourisme de masse. Les plus grands pays touristiques ont basé leur tourisme sur le tourisme national. Et le tourisme international n’est qu’un appoint. Nous devons réaliser ce tourisme local qui peut rapporter des devises”, a prôné Oumar Balla Touré.
Mahamane Maïga
Pour Oumar Balla Touré, le tourisme durable est un tourisme qui procède à une répartition horizontale et verticale des retombées touristiques dans l’éthique et dans l’équité. Et dans ce tourisme durable, il y a l’homme, son environnement, sa culture.
Sur le tourisme malien, il a rappelé qu’avant 2012, ce secteur était la 3e matière d’exportation du Mali derrière le coton et l’or. Dans ce secteur, beaucoup de travail avait été fait. Le tourisme malien rapportait annuellement entre 97 à 100 milliards F CFA. Sur 10 ans, des investissements de plus de 150 milliards F CFA avaient été réalisés avec la création de beaucoup d’emplois. “Dans un passé récent, tous les clignotants du tourisme était au vert. Mais en 2012, le coup d’Etat est venu détruire toutes ces réalisations. Et le tourisme a commencé à connaître ses périodes noires comme les animaux malades de la peste. Le tourisme a commencé à chuter comme un château de cartes avec son lot de désillusions. Nous vivons cette situation”, a-t-il souligné.
Pour faire face, il pense que le tourisme est une affaire d’administration mais aussi et surtout un phénomène d’associations et du secteur privé. “L’administration n’est là que pour un appui-conseil. Et le projet qu’elle porte va développer un tourisme itinérant très précis, un tourisme alternatif, un tourisme solidaire qui est au plus près des populations détentrices des cultures, des us et des coutumes. Et c’est ce mode de tourisme que les touristes recherchent. Cela vaut mieux que le tourisme de masse. Les plus grands pays touristiques ont basé leur tourisme sur le tourisme national. Et le tourisme international n’est qu’un appoint. Nous devons réaliser ce tourisme local qui peut rapporter des devises”, a prôné Oumar Balla Touré.
Mahamane Maïga