« Pour moi et mes collègues de Uba, de la Fondation Tony Elumelu (Tef) et de l’ensemble du groupe Heirs Holdings, nous sommes convaincus que l’entrepreneuriat – le pouvoir de l’entrepreneuriat – est la clé d’une meilleure valorisation du potentiel des jeunes Africains », déclare Tony Elumelu, président du Conseil d’administration de United bank of Africa (Uba).
M. Elumelu qui a prononcé ce discours devant 21 000 jeunes lors de la Conférence internationale de la jeunesse “Génération Joshua”, organisée par l’Église anglicane à l’Université du Nigeria Nsukka, dans l’État de Enugu, le 06 avril dernier, indique que « ce constat se fonde sur notre propre expérience, d’abord en tant qu’entrepreneurs, et aussi parce que nous avons consacré beaucoup de ressources à la Tef (capital, temps, personnel) pour aider à créer une nouvelle génération d’entrepreneurs africains ».
Il a souligné à cet effet, qu’ils contribuent à donner de l’espoir et des opportunités économiques aux jeunes Africains. « Et nous le disons parce que nous le faisons en Afrique, en l’occurrence dans les 54 pays africains », insiste-t-il. Avant de souligner que l’intervention de la Tef porte sur tous les secteurs, et sans discrimination de sexes dans les 54 pays d’Afrique, parce que, soutient-il, nous croyons que la prospérité doit être partagée autant que possible à tous les niveaux et que la pauvreté, où qu’elle soit, est une menace pour nous tous, partout.
Compte tenu de l’énorme potentiel de la jeunesse africaine, il déclare que « nous devons donner la priorité aux petites entreprises en les soutenant ». Pour lui, les entreprises peuvent employer des gens, mais il y a une limite car, explique-t-il, elles ne peuvent pas employer un grand nombre de nos jeunes chômeurs. Par conséquent, martèle M. Elumelu, le renforcement des capacités et le soutien aux petites entreprises, l’autonomisation de nos jeunes et de leurs entreprises, est, à son avis, le moyen le plus puissant de réduire le chômage sur le continent.
« Le mécontentement des jeunes constitue une bombe à retardement pour le continent. »
Pour Tony Elumelu, le mécontentement des jeunes constitue une bombe à retardement pour le continent, notant que des pays de la région continuent de faire face à des problèmes tels que l’extrémisme, le banditisme, le vol, les meurtres absurdes, les enlèvements et de la violence politique, entre autres.
Il a indiqué que l’Afrique est le continent le plus jeune du monde, soulignant dans la foulée que près de 60% de la population du Nigéria est âgée de moins de 25 ans. Et qu’en Afrique, confie-t-il, on estime que les jeunes de 35 ans et moins constituent 70% de la population du continent.
Cependant, le Pca de Uba indique que le taux de chômage au Nigeria a atteint aujourd’hui environ 30% en mars 2021. Certains États comptent jusqu’à 56% de jeunes chômeurs dans leur population, poursuit-il. Avant de renchérir qu’en Afrique, la situation n’est pas très différente du fait que 65% des africains ont moins de 35 ans et beaucoup d’entre eux n’ont pas d’emploi rémunéré.
La pandémie de Covid-19 et le confinement qui en a découlé ont mis en évidence les vulnérabilités de notre structure démographique, relève M. Elumelu. Selon lequel « nous avons aujourd’hui, en tant que continent, la plus grande génération jeune de l’histoire – cette population jeune est l’espoir de l’Afrique, c’est notre fierté et c’est notre potentiel ». A l’en croire, l’urgence et la nécessité de libérer le potentiel de cette génération sont impératives pour la sécurité de notre avenir collectif.
Aux yeux du président du conseil d’administration de Heirs Holdings, pour relever ce défi, il convient de prendre conscience de l’urgence, de s’indigner à l’égard de ce qui se passe actuellement et de s’engager à améliorer les choses.
« Nous devons reconnaître que nous traversions une période cruciale de notre histoire où les questions relatives à la jeunesse doivent être la préoccupation majeure et centrale de notre époque », déclare M. Elumelu. Qui fait savoir que des millions de nos jeunes entrent sur le marché du travail chaque année et que 20 millions d’emplois doivent être créés tous les ans pour absorber les nouveaux arrivants sur le marché du travail. Il soutient enfin que « seuls environ 3 millions d’emplois formels sont créés chaque année en Afrique et ce, avant même la pandémie de Covid-19.
Bassirou MBAYE
M. Elumelu qui a prononcé ce discours devant 21 000 jeunes lors de la Conférence internationale de la jeunesse “Génération Joshua”, organisée par l’Église anglicane à l’Université du Nigeria Nsukka, dans l’État de Enugu, le 06 avril dernier, indique que « ce constat se fonde sur notre propre expérience, d’abord en tant qu’entrepreneurs, et aussi parce que nous avons consacré beaucoup de ressources à la Tef (capital, temps, personnel) pour aider à créer une nouvelle génération d’entrepreneurs africains ».
Il a souligné à cet effet, qu’ils contribuent à donner de l’espoir et des opportunités économiques aux jeunes Africains. « Et nous le disons parce que nous le faisons en Afrique, en l’occurrence dans les 54 pays africains », insiste-t-il. Avant de souligner que l’intervention de la Tef porte sur tous les secteurs, et sans discrimination de sexes dans les 54 pays d’Afrique, parce que, soutient-il, nous croyons que la prospérité doit être partagée autant que possible à tous les niveaux et que la pauvreté, où qu’elle soit, est une menace pour nous tous, partout.
Compte tenu de l’énorme potentiel de la jeunesse africaine, il déclare que « nous devons donner la priorité aux petites entreprises en les soutenant ». Pour lui, les entreprises peuvent employer des gens, mais il y a une limite car, explique-t-il, elles ne peuvent pas employer un grand nombre de nos jeunes chômeurs. Par conséquent, martèle M. Elumelu, le renforcement des capacités et le soutien aux petites entreprises, l’autonomisation de nos jeunes et de leurs entreprises, est, à son avis, le moyen le plus puissant de réduire le chômage sur le continent.
« Le mécontentement des jeunes constitue une bombe à retardement pour le continent. »
Pour Tony Elumelu, le mécontentement des jeunes constitue une bombe à retardement pour le continent, notant que des pays de la région continuent de faire face à des problèmes tels que l’extrémisme, le banditisme, le vol, les meurtres absurdes, les enlèvements et de la violence politique, entre autres.
Il a indiqué que l’Afrique est le continent le plus jeune du monde, soulignant dans la foulée que près de 60% de la population du Nigéria est âgée de moins de 25 ans. Et qu’en Afrique, confie-t-il, on estime que les jeunes de 35 ans et moins constituent 70% de la population du continent.
Cependant, le Pca de Uba indique que le taux de chômage au Nigeria a atteint aujourd’hui environ 30% en mars 2021. Certains États comptent jusqu’à 56% de jeunes chômeurs dans leur population, poursuit-il. Avant de renchérir qu’en Afrique, la situation n’est pas très différente du fait que 65% des africains ont moins de 35 ans et beaucoup d’entre eux n’ont pas d’emploi rémunéré.
La pandémie de Covid-19 et le confinement qui en a découlé ont mis en évidence les vulnérabilités de notre structure démographique, relève M. Elumelu. Selon lequel « nous avons aujourd’hui, en tant que continent, la plus grande génération jeune de l’histoire – cette population jeune est l’espoir de l’Afrique, c’est notre fierté et c’est notre potentiel ». A l’en croire, l’urgence et la nécessité de libérer le potentiel de cette génération sont impératives pour la sécurité de notre avenir collectif.
Aux yeux du président du conseil d’administration de Heirs Holdings, pour relever ce défi, il convient de prendre conscience de l’urgence, de s’indigner à l’égard de ce qui se passe actuellement et de s’engager à améliorer les choses.
« Nous devons reconnaître que nous traversions une période cruciale de notre histoire où les questions relatives à la jeunesse doivent être la préoccupation majeure et centrale de notre époque », déclare M. Elumelu. Qui fait savoir que des millions de nos jeunes entrent sur le marché du travail chaque année et que 20 millions d’emplois doivent être créés tous les ans pour absorber les nouveaux arrivants sur le marché du travail. Il soutient enfin que « seuls environ 3 millions d’emplois formels sont créés chaque année en Afrique et ce, avant même la pandémie de Covid-19.
Bassirou MBAYE