«Innovations financières fondées sur la technologie, les FinTech se manifestent par des modèles d'affaires, des applications, des processus, des services ou des produits nouveaux, ayant un impact important sur les marchés financiers, les institutions financières et la fourniture des services financiers », a déclaré Tiémoko Meyliet Koné lors de la cérémonie d’ouverture. Il affirme que certes, la technologie et la finance sont toujours allées de pair, mais l'ampleur de l'impact disruptif des FinTech sur le système financier a surpris les régulateurs et les acteurs de la finance classique dans le monde.
Les FinTech menacent d'obsolescence de nombreux métiers. Elles modifient profondément les pratiques des acteurs et ouvrent la porte à de nouveaux modes de fourniture et de consommation des services financiers. Ces nouveautés sont alignées sur les aspirations des populations, qui aspirent à des services financiers plus simples, plus efficaces, plus adaptés, plus accessibles et moins coûteux. Il a ajouté qu’au cours des dernières années, l'industrie des FinTech a montré sa capacité à répondre efficacement à ces besoins, à travers l'utilisation de nouvelles technologies, notamment le Big Data, l'intelligence artificielle, la Blockchain ou la biométrie. Cette mutation, qui pourrait bouleverser l'équilibre du système financier, explique-t-il, est également porteuse de risques pour la stabilité financière, notamment en matière de cyber-sécurité, de blanchiment de capitaux et d'exercice illégal d'activités réglementées. Elle induit des enjeux importants, relatifs à la protection des consommateurs et de leurs données personnelles, mais aussi à ce qui concerne le droit à la concurrence.
Bref, souligne le patron de la Bceao, c'est une révolution qui, si elle est maîtrisée, pourrait offrir une formidable opportunité de développement à nos pays. M. Koné estime que le contexte africain, caractérisé par une population jeune et ouverte aux nouvelles technologies, notamment la téléphonie mobile, est particulièrement propice au développement des FinTech.
«Nos pays représentent un terreau fertile pour le développement de cette industrie, ce qui pourrait contribuer à une croissance économique plus dynamique. En tant que régulateurs, nous avons le devoir de veiller à ce que nos politiques et nos actions exploitent de façon optimale le potentiel des technologies financières, tout en préservant la confiance en la stabilité de notre système financier », a indiqué le gouverneur de la Bceao.
Oumar Nourou
Les FinTech menacent d'obsolescence de nombreux métiers. Elles modifient profondément les pratiques des acteurs et ouvrent la porte à de nouveaux modes de fourniture et de consommation des services financiers. Ces nouveautés sont alignées sur les aspirations des populations, qui aspirent à des services financiers plus simples, plus efficaces, plus adaptés, plus accessibles et moins coûteux. Il a ajouté qu’au cours des dernières années, l'industrie des FinTech a montré sa capacité à répondre efficacement à ces besoins, à travers l'utilisation de nouvelles technologies, notamment le Big Data, l'intelligence artificielle, la Blockchain ou la biométrie. Cette mutation, qui pourrait bouleverser l'équilibre du système financier, explique-t-il, est également porteuse de risques pour la stabilité financière, notamment en matière de cyber-sécurité, de blanchiment de capitaux et d'exercice illégal d'activités réglementées. Elle induit des enjeux importants, relatifs à la protection des consommateurs et de leurs données personnelles, mais aussi à ce qui concerne le droit à la concurrence.
Bref, souligne le patron de la Bceao, c'est une révolution qui, si elle est maîtrisée, pourrait offrir une formidable opportunité de développement à nos pays. M. Koné estime que le contexte africain, caractérisé par une population jeune et ouverte aux nouvelles technologies, notamment la téléphonie mobile, est particulièrement propice au développement des FinTech.
«Nos pays représentent un terreau fertile pour le développement de cette industrie, ce qui pourrait contribuer à une croissance économique plus dynamique. En tant que régulateurs, nous avons le devoir de veiller à ce que nos politiques et nos actions exploitent de façon optimale le potentiel des technologies financières, tout en préservant la confiance en la stabilité de notre système financier », a indiqué le gouverneur de la Bceao.
Oumar Nourou