C’est pourquoi après avoir jumelé son programme et celui que les libéraux avaient laissé sur place, ce qui donnera la Stratégie nationale de développement économique et sociale (SNDES), il prendra la décision de faire faire carrément un nouveau plan dont la mise en place allait dépasser ses mandats à la tête de l’Etat : le plan Sénégal émergent. Beaucoup d’observateurs considèrent que ce plan est bon. Même le fonds monétaire international par la voie de sa patronne, Christine Lagarde a jugé que le Pse était bon. En tout cas, le Pse a pu en février 2014, à Paris recevoir l’approbation de la communauté des bailleurs, avec plus de 3700 milliards de promesses fermes de financements. C’était lors du groupe consultatif que le Sénégal avait organisé au siège de la banque mondiale, dans la capitale française. Ce plan ambitieux veut faire du Sénégal un pays émergent en 2035. Pour cela, il propose de réaliser 26 projets de très grande envergure et 17 réformes phares. Des objectifs qui sont à la portée de l’économie sénégalaise si bien entendu, elle parvient à réaliser des taux de croissance de 7 voire 8% au cours des prochaines années. En ce moment tel n’est pas encore le cas, même si on peut se réjouir du retour de la croissance. De 3,4 % en 2012, le taux de croissance du Pib est passé à 4% en 2013, à 4,5% en 2014 et devrait selon les prévisions du ministère de l’économie et des finances atteindre 5,4% cette année. Ce qui sera une première depuis 2006. Les taux de croissance réalisée par l’économie sénégalaise depuis la crise énergétique de 2006 n’atteignaient guère les 5%. Même s’il faut plus que ça pour prétendre à l’émergence, la trajectoire qu’a pris l’économie sénégalaise depuis l’arrivée au pouvoir de Macky Sall , laisse présager que le rêve est permis. Parce qu’il n’y a pas eu de baisse du taux de croissance même si, ce n’est que petit à petit que notre économie croit.
lejecos
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