Cette invite de M. Romuald Wadagni a été faite ce lundi 26 novembre 2018 à Dakar, au siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), à l’occasion de l’ouverture officielle de la Semaine de l’inclusion financière.
En effet, il a été constaté que seuls deux pays de l’UEMOA, le Sénégal et de la Côte d’Ivoire, ont une stratégie nationale d’inclusion financière.
Selon le gouverneur de la BCEAO, M. Tiemoko Meyliet Koné, l'inclusion financière en plus d’être un catalyseur de la croissance économique, constitue « un puissant vecteur de développement, en ce qu'elle facilite la participation des couches sociales les moins nanties à la création de richesse » .
« Il n'est donc pas étonnant qu'elle soit placée au centre de toutes les politiques de développement visant à accélérer la croissance, à lutter contre la pauvreté et à réduire les inégalités sociales » estime-t-il.
Pour sa part, la BCEAO a élaboré sa stratégie régionale de l’inclusion financière soumise au conseil des ministres de l’UEMOA depuis juin 2016 pour venir en complément aux stratégies nationales.
Elle définit un certain nombre d’actions avec pour ambition de faire passer le taux d’inclusion financière à 75% d’ici cinq ans.
Sur cette même dynamique, le secrétaire exécutif adjoint du Fonds d'équipement des Nations unies UNCDF, M. Xavier Michon, estime que la Stratégie de régionale de l’inclusion financière tient lieu de boussole et que la frange des jeunes de 25 ans qui arrive sur le marché du travail est un potentiel énorme à exploiter par le secteur financier avec des produits d’épargne, d’assurance.
A cet effet, il incite ainsi le secteur financier à développer des produits qui répondent aux attentes des jeunes.
Pour lui, aujourd’hui, avec le digital, il est possible de servir les populations les plus éloignées. C’est à l’image, d’après le gouverneur de la BCEAO, du secteur agricole qui enregistre une masse non négligeable de ressources qui circulent dans les réseaux informels.
Ce qui lui fait dire que les défis sont importants pour parvenir à une inclusion financière. Il s’agit d’améliorer la fonction du paiement, de dynamiser celle de l’épargne…
La semaine de l’inclusion financière a pour objectif principal de sensibiliser l'ensemble des acteurs sur l'importance de l'inclusion financière pour le développement économique et social des pays de l'UEMOA.
Cette première édition de la Semaine de l'Inclusion Financière dans l'UEMOA sera, selon le gouverneur de la Bceao, l'occasion pour les participants aux panels et au Forum de haut niveau de faire le point sur la mise en œuvre de la stratégie régionale d'inclusion financière, d’une part, et de clarifier les rôles des différentes parties prenantes et d’autre part, d'échanger sur les questions relatives à l'inclusion financière et les expériences des uns et des autres en la matière.
Ismaila BA
En effet, il a été constaté que seuls deux pays de l’UEMOA, le Sénégal et de la Côte d’Ivoire, ont une stratégie nationale d’inclusion financière.
Selon le gouverneur de la BCEAO, M. Tiemoko Meyliet Koné, l'inclusion financière en plus d’être un catalyseur de la croissance économique, constitue « un puissant vecteur de développement, en ce qu'elle facilite la participation des couches sociales les moins nanties à la création de richesse » .
« Il n'est donc pas étonnant qu'elle soit placée au centre de toutes les politiques de développement visant à accélérer la croissance, à lutter contre la pauvreté et à réduire les inégalités sociales » estime-t-il.
Pour sa part, la BCEAO a élaboré sa stratégie régionale de l’inclusion financière soumise au conseil des ministres de l’UEMOA depuis juin 2016 pour venir en complément aux stratégies nationales.
Elle définit un certain nombre d’actions avec pour ambition de faire passer le taux d’inclusion financière à 75% d’ici cinq ans.
Sur cette même dynamique, le secrétaire exécutif adjoint du Fonds d'équipement des Nations unies UNCDF, M. Xavier Michon, estime que la Stratégie de régionale de l’inclusion financière tient lieu de boussole et que la frange des jeunes de 25 ans qui arrive sur le marché du travail est un potentiel énorme à exploiter par le secteur financier avec des produits d’épargne, d’assurance.
A cet effet, il incite ainsi le secteur financier à développer des produits qui répondent aux attentes des jeunes.
Pour lui, aujourd’hui, avec le digital, il est possible de servir les populations les plus éloignées. C’est à l’image, d’après le gouverneur de la BCEAO, du secteur agricole qui enregistre une masse non négligeable de ressources qui circulent dans les réseaux informels.
Ce qui lui fait dire que les défis sont importants pour parvenir à une inclusion financière. Il s’agit d’améliorer la fonction du paiement, de dynamiser celle de l’épargne…
La semaine de l’inclusion financière a pour objectif principal de sensibiliser l'ensemble des acteurs sur l'importance de l'inclusion financière pour le développement économique et social des pays de l'UEMOA.
Cette première édition de la Semaine de l'Inclusion Financière dans l'UEMOA sera, selon le gouverneur de la Bceao, l'occasion pour les participants aux panels et au Forum de haut niveau de faire le point sur la mise en œuvre de la stratégie régionale d'inclusion financière, d’une part, et de clarifier les rôles des différentes parties prenantes et d’autre part, d'échanger sur les questions relatives à l'inclusion financière et les expériences des uns et des autres en la matière.
Ismaila BA