La situation monétaire de l’Union à fin janvier 2019 est marquée par une progression, en glissement annuel, de la masse monétaire (+10,3%), portée par l'accroissement de sa contrepartie extérieure et les créances des institutions de dépôt sur l'économie.
L’information est de la Bceao dans sa note mensuelle de conjoncture économique dans les pays de l’Uemoa à fin janvier 2019. Selon le document, au niveau des composantes de la masse
monétaire, les dépôts et la circulation fiduciaire se sont accrus respectivement de 10,5% et 9,8%.
S’agissant des Actifs extérieurs nets (AEN) des institutions de dépôt de l'Union, la Bceao renseigne qu’ils se sont renforcés de 862,8 milliards en une année, en liaison avec la consolidation des AEN de la BCEAO (+1.101,6 milliards). Les réserves officielles de change de la Banque Centrale se sont établies à 8.524,8 milliards, en hausse de 16,2% par rapport à janvier 2018. Cette amélioration du niveau des réserves a été induite notamment par la mobilisation d'euro-obligations par le Sénégal et la Côte d'Ivoire en mars 2018 pour un montant de 2.010,9 milliards. La couverture des importations de biens et services par les actifs de réserves est ainsi ressortie à 4,7 mois à fin janvier 2019.
Quant au taux de couverture de l'émission monétaire, il s'établit à 77,2% après un niveau de 77,1% en décembre 2018. Concernant les créances intérieures, la Bceao informe qu’elles ont progressé de 2.437,3 milliards ou 8,9%, en rythme annuel, pour s'établir à 29.923,2 milliards, en liaison avec la hausse des créances sur l'économie et des créances sur les administrations publiques centrales (APUC). Le taux de croissance des créances sur l'économie s'est établi à 8,9% contre 9,5% à la même période de l'année 2018. Elles ont été portées essentiellement par la hausse des crédits bancaires aux entreprises privées non financières (+1.029,0 milliards ou +9,2%), aux sociétés publiques (+338,6 milliards ou 27,2%) et aux ménages (+550,5 milliards ou +9,2%).
Les prêts aux sociétés financières non bancaires se sont, quant à eux, contractés de 481,8 milliards ou 56,8%. La baisse du rythme de progression des créances sur l'économie entre décembre 2018 et janvier 2019 (8,9% contre 9,4% en décembre) n'est pas justifiée par celle de nouvelles mises en place de crédits. Ces dernières se sont au contraire accélérées, traduisant un niveau des concours bancaires plus important que celui du mois de décembre 2018. En glissement annuel, les nouveaux concours bancaires se sont accrus de 40,5% en janvier 2019 après 31,69% le mois précédent.
Adou FAYE
L’information est de la Bceao dans sa note mensuelle de conjoncture économique dans les pays de l’Uemoa à fin janvier 2019. Selon le document, au niveau des composantes de la masse
monétaire, les dépôts et la circulation fiduciaire se sont accrus respectivement de 10,5% et 9,8%.
S’agissant des Actifs extérieurs nets (AEN) des institutions de dépôt de l'Union, la Bceao renseigne qu’ils se sont renforcés de 862,8 milliards en une année, en liaison avec la consolidation des AEN de la BCEAO (+1.101,6 milliards). Les réserves officielles de change de la Banque Centrale se sont établies à 8.524,8 milliards, en hausse de 16,2% par rapport à janvier 2018. Cette amélioration du niveau des réserves a été induite notamment par la mobilisation d'euro-obligations par le Sénégal et la Côte d'Ivoire en mars 2018 pour un montant de 2.010,9 milliards. La couverture des importations de biens et services par les actifs de réserves est ainsi ressortie à 4,7 mois à fin janvier 2019.
Quant au taux de couverture de l'émission monétaire, il s'établit à 77,2% après un niveau de 77,1% en décembre 2018. Concernant les créances intérieures, la Bceao informe qu’elles ont progressé de 2.437,3 milliards ou 8,9%, en rythme annuel, pour s'établir à 29.923,2 milliards, en liaison avec la hausse des créances sur l'économie et des créances sur les administrations publiques centrales (APUC). Le taux de croissance des créances sur l'économie s'est établi à 8,9% contre 9,5% à la même période de l'année 2018. Elles ont été portées essentiellement par la hausse des crédits bancaires aux entreprises privées non financières (+1.029,0 milliards ou +9,2%), aux sociétés publiques (+338,6 milliards ou 27,2%) et aux ménages (+550,5 milliards ou +9,2%).
Les prêts aux sociétés financières non bancaires se sont, quant à eux, contractés de 481,8 milliards ou 56,8%. La baisse du rythme de progression des créances sur l'économie entre décembre 2018 et janvier 2019 (8,9% contre 9,4% en décembre) n'est pas justifiée par celle de nouvelles mises en place de crédits. Ces dernières se sont au contraire accélérées, traduisant un niveau des concours bancaires plus important que celui du mois de décembre 2018. En glissement annuel, les nouveaux concours bancaires se sont accrus de 40,5% en janvier 2019 après 31,69% le mois précédent.
Adou FAYE