S'exprimant à l’occasion de la signature officielle de la ZLECA aujourd'hui à Kigali, Mme Songwe a noté que ce moment historique prouvait la détermination des dirigeants africains à rassembler la diversité du continent et concrétiser ce projet phare de l'Agenda 2063 de l'Union africaine. Elle a remercié toutes les agences des Nations Unies pour leur soutien et affirmé que la CEA était « honorée d'être associée à ce grand moment historique ».
Lors de la 18ème Session Extraordinaire du Sommet de l'Union Africaine qui s’est tenue à Kigali ce 21 mars, 44 pays africains ont signé la ZLECA, tandis que 50 pays au total ont signé l'accord ou la déclaration de Kigali, affirmant leur engagement à mettre en œuvre cet accord qui vise à multiplier par deux le commerce intra-africain en supprimant les barrières non tarifaires et tarifaires sur les biens et services.
En outre, 27 pays ont également signé le Protocole de l'Union africaine sur la libre circulation des personnes, qui complète la ZLECA en prévoyant pour les ressortissants des pays signataires la suppression des visas, le droit de résidence, le droit de faire des affaires et de créer des établissements professionnels.
Lors de son allocution, le Président du Rwanda Paul Kagame, qui préside l'Union Africaine, a déclaré que « la ZLECA était l'aboutissement d'une vision énoncée il y a près de 40 ans dans le Plan d'action de Lagos, adopté en 1980 », d’un marché unique à l’échelle continentale. Il a également reconnu le rôle prépondérant des communautés économiques régionales dans la promotion de l'intégration africaine.
De son côté, Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l'Union africaine, a remercié la CEA pour son soutien au cours des deux années de négociations. Il a ajouté : « Le géant qu’est l'Afrique ne peut pas se réveiller si le continent est divisé. Il faut hâter le pas, car la compétition internationale ne laisse aucune place aux faibles ». Il a appelé les États membres à signer également le Protocole sur la libre circulation des personnes, qui devrait conduire à la création d'un passeport africain.
La Secrétaire exécutive de la CEA a également exhorté les États membres à ratifier rapidement la ZLECA, rappelant que l'accord n'entrerait en vigueur qu'une fois ratifié par un nombre suffisant de pays.
Pathé TOURE
Lors de la 18ème Session Extraordinaire du Sommet de l'Union Africaine qui s’est tenue à Kigali ce 21 mars, 44 pays africains ont signé la ZLECA, tandis que 50 pays au total ont signé l'accord ou la déclaration de Kigali, affirmant leur engagement à mettre en œuvre cet accord qui vise à multiplier par deux le commerce intra-africain en supprimant les barrières non tarifaires et tarifaires sur les biens et services.
En outre, 27 pays ont également signé le Protocole de l'Union africaine sur la libre circulation des personnes, qui complète la ZLECA en prévoyant pour les ressortissants des pays signataires la suppression des visas, le droit de résidence, le droit de faire des affaires et de créer des établissements professionnels.
Lors de son allocution, le Président du Rwanda Paul Kagame, qui préside l'Union Africaine, a déclaré que « la ZLECA était l'aboutissement d'une vision énoncée il y a près de 40 ans dans le Plan d'action de Lagos, adopté en 1980 », d’un marché unique à l’échelle continentale. Il a également reconnu le rôle prépondérant des communautés économiques régionales dans la promotion de l'intégration africaine.
De son côté, Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l'Union africaine, a remercié la CEA pour son soutien au cours des deux années de négociations. Il a ajouté : « Le géant qu’est l'Afrique ne peut pas se réveiller si le continent est divisé. Il faut hâter le pas, car la compétition internationale ne laisse aucune place aux faibles ». Il a appelé les États membres à signer également le Protocole sur la libre circulation des personnes, qui devrait conduire à la création d'un passeport africain.
La Secrétaire exécutive de la CEA a également exhorté les États membres à ratifier rapidement la ZLECA, rappelant que l'accord n'entrerait en vigueur qu'une fois ratifié par un nombre suffisant de pays.
Pathé TOURE