L’exécution des budgets des Etats de l’Uemoa se solderait par une réduction du déficit global en 2018. C’est le constat fait par le Conseil des ministres de l’Uemoa. C’était ce vendredi lors de la session ordinaire de l’année.
Passant en revue la situation économique récente et les perspectives de l'UEMOA, le Conseil des Ministres a noté le renforcement du dynamisme de l'activité au quatrième trimestre 2018. «En effet, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel s'est élevé à 6,8%, en glissement annuel, après 6,6% un trimestre plus tôt. Sur l'ensemble de l'année 2018, le PIB de l'Union est estimé en hausse de 6,6%, niveau de croissance identique à celui de 2017, en lien principalement avec la bonne orientation du secteur des services ainsi que des activités commerciales, industrielles, portuaires et aéroportuaires. Ces performances appréciables se consolideraient en 2019, avec une croissance attendue à 6,8% », lit-on dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre.
Le Conseil a noté une accélération des prix, le taux d'inflation passant de 0,4% à 0,9% au quatrième trimestre 2018, en liaison avec le renchérissement des carburants, des loyers, des combustibles et des services de communication. Ces tendances ont été amoindries par la baisse des prix des produits alimentaires, du fait d'un bon approvisionnement des marchés en céréales. Pour l'ensemble de l'année 2018, le taux d'inflation s'est établi à 0,8% après 2,0% en 2017. Les perspectives d'inflation dans l'Union font état d'une modération de la hausse des prix, avec l'inflation en dessous de 2,0%. En effet, le taux d'inflation est attendu à 1,1% en 2019.
«Les Ministres ont également relevé que l'exécution des budgets des Etats se solderait par une réduction du déficit global, base engagements, dons compris, qui se situerait à 3,9% du PIB en 2018 après 4,3% en 2017, en liaison avec la maîtrise des dépenses publiques, notamment les dépenses courantes, conjuguée à l'amélioration du taux de pression fiscale », lit-on dans le document.
Quant au déficit du solde des transactions courantes, il augmenterait de 0,1 point de pourcentage, en passant de 6,3% du PIB en 2017 à 6,4% en 2018, du fait du creusement de la balance commerciale. Avec la consolidation des entrées nettes de capitaux, les échanges extérieurs des pays de l'UEMOA se solderaient par un excédent global de 1.142,5 milliards après 304,1 milliards en 2017. Les réserves officielles de change de l'UEMOA assurent 4,7 mois d'importations des biens et services, niveau inchangé par rapport au troisième trimestre 2018.
Pour maintenir une croissance vigoureuse des économies de l'Union, dans un contexte d'incertitudes entourant les perspectives économiques mondiales, les Etats devront poursuivre les mesures visant à accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires pour améliorer le climat des affaires, afin d'attirer davantage d'investisseurs privés, notamment dans les industries agro-alimentaires et manufacturières. Ils devraient également accroître leurs ressources, en mettant un accent particulier sur les actions visant à élargir la base fiscale et à amener le taux de pression fiscale à l'objectif communautaire de 20% au terme de cette année 2019, et rationaliser davantage les dépenses publiques pour une meilleure efficacité.
Adou FAYE
Passant en revue la situation économique récente et les perspectives de l'UEMOA, le Conseil des Ministres a noté le renforcement du dynamisme de l'activité au quatrième trimestre 2018. «En effet, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel s'est élevé à 6,8%, en glissement annuel, après 6,6% un trimestre plus tôt. Sur l'ensemble de l'année 2018, le PIB de l'Union est estimé en hausse de 6,6%, niveau de croissance identique à celui de 2017, en lien principalement avec la bonne orientation du secteur des services ainsi que des activités commerciales, industrielles, portuaires et aéroportuaires. Ces performances appréciables se consolideraient en 2019, avec une croissance attendue à 6,8% », lit-on dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre.
Le Conseil a noté une accélération des prix, le taux d'inflation passant de 0,4% à 0,9% au quatrième trimestre 2018, en liaison avec le renchérissement des carburants, des loyers, des combustibles et des services de communication. Ces tendances ont été amoindries par la baisse des prix des produits alimentaires, du fait d'un bon approvisionnement des marchés en céréales. Pour l'ensemble de l'année 2018, le taux d'inflation s'est établi à 0,8% après 2,0% en 2017. Les perspectives d'inflation dans l'Union font état d'une modération de la hausse des prix, avec l'inflation en dessous de 2,0%. En effet, le taux d'inflation est attendu à 1,1% en 2019.
«Les Ministres ont également relevé que l'exécution des budgets des Etats se solderait par une réduction du déficit global, base engagements, dons compris, qui se situerait à 3,9% du PIB en 2018 après 4,3% en 2017, en liaison avec la maîtrise des dépenses publiques, notamment les dépenses courantes, conjuguée à l'amélioration du taux de pression fiscale », lit-on dans le document.
Quant au déficit du solde des transactions courantes, il augmenterait de 0,1 point de pourcentage, en passant de 6,3% du PIB en 2017 à 6,4% en 2018, du fait du creusement de la balance commerciale. Avec la consolidation des entrées nettes de capitaux, les échanges extérieurs des pays de l'UEMOA se solderaient par un excédent global de 1.142,5 milliards après 304,1 milliards en 2017. Les réserves officielles de change de l'UEMOA assurent 4,7 mois d'importations des biens et services, niveau inchangé par rapport au troisième trimestre 2018.
Pour maintenir une croissance vigoureuse des économies de l'Union, dans un contexte d'incertitudes entourant les perspectives économiques mondiales, les Etats devront poursuivre les mesures visant à accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires pour améliorer le climat des affaires, afin d'attirer davantage d'investisseurs privés, notamment dans les industries agro-alimentaires et manufacturières. Ils devraient également accroître leurs ressources, en mettant un accent particulier sur les actions visant à élargir la base fiscale et à amener le taux de pression fiscale à l'objectif communautaire de 20% au terme de cette année 2019, et rationaliser davantage les dépenses publiques pour une meilleure efficacité.
Adou FAYE