Les ministères de la Santé et de l’Hygiène publique, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, ont conjointement engagé le processus de préparation et de réalisation de la table ronde du secteur de la santé, du développement social et de la promotion de la femme.
Au cours de cette table ronde, d’importantes thématiques seront abordées par les participants. Il s’agit de la gouvernance du secteur de la santé, l’offre de service, la protection sociale ; les financements.
En attendant les recommandations et conclusions de ces assises de trois jours, le Premier ministre a fait une bonne annonce. Soumeylou Boubèye Maïga révélera que le gouvernement va débloquer 5 milliards de francs CFA pour améliorer le plateau technique. Ce qui permettra de renforcer la prise en charge des usagers au niveau des centres de santé au niveau des structures publiques.
Aussi, cette dotation en équipements de pointe permettra aux praticiens maliens de faire face à nombre de cas nécessitant souvent des évacuations sanitaires à l’étranger. Surtout que ces situations spécifiques ne sont pas prises en compte par le régime d’Assurance Maladie Obligatoire, (AMO). Un régime qui a été institué en 2009.
Il ressort que le financement du secteur de la santé demeure une préoccupation majeure au Mali. Selon la cellule statistique et de planification du département de la Santé, les dépenses de santé ne représentent que 2 % du PIB malien, 27 % des financements proviennent de l’étranger. Cela, au moment où la dette extérieure atteint 32 % du PIB. Ce désengagement de l’État du financement de la santé est le résultat des politiques d’ajustement structurel des années 80-90 imposées par les institutions de Breton Woods (FMI, Banque Mondiale) ayant eu pour conséquence une diminution drastique des dépenses publiques telles que celles de la santé et de l’éducation.
Mahamane Maïga
Au cours de cette table ronde, d’importantes thématiques seront abordées par les participants. Il s’agit de la gouvernance du secteur de la santé, l’offre de service, la protection sociale ; les financements.
En attendant les recommandations et conclusions de ces assises de trois jours, le Premier ministre a fait une bonne annonce. Soumeylou Boubèye Maïga révélera que le gouvernement va débloquer 5 milliards de francs CFA pour améliorer le plateau technique. Ce qui permettra de renforcer la prise en charge des usagers au niveau des centres de santé au niveau des structures publiques.
Aussi, cette dotation en équipements de pointe permettra aux praticiens maliens de faire face à nombre de cas nécessitant souvent des évacuations sanitaires à l’étranger. Surtout que ces situations spécifiques ne sont pas prises en compte par le régime d’Assurance Maladie Obligatoire, (AMO). Un régime qui a été institué en 2009.
Il ressort que le financement du secteur de la santé demeure une préoccupation majeure au Mali. Selon la cellule statistique et de planification du département de la Santé, les dépenses de santé ne représentent que 2 % du PIB malien, 27 % des financements proviennent de l’étranger. Cela, au moment où la dette extérieure atteint 32 % du PIB. Ce désengagement de l’État du financement de la santé est le résultat des politiques d’ajustement structurel des années 80-90 imposées par les institutions de Breton Woods (FMI, Banque Mondiale) ayant eu pour conséquence une diminution drastique des dépenses publiques telles que celles de la santé et de l’éducation.
Mahamane Maïga